Un Fkih qui apprend le Saint Coran aux enfants et imam qui dirige les cinq prières dans un douar dans la province de Larache… mais également pédophile.
Sa mère la calme et lui assure qu’elle va soulager sa douleur croyant qu’elle souffre d’une quelconque maladie.
Les larmes aux yeux, elle rentre chez elle. Avant même que sa mère lui demande pourquoi elle pleure, elle se jette dans ses bras. N’ayant pas encore atteint l’âge de la scolarisation, elle se rendait à la mosquée de son douar situé au village Rissana Janoubia relevant de la province de Larache pour apprendre le Saint Coran. Mais ce jour du mois de février elle retourne dans un état anormal. Sa mère la calme et lui assure qu’elle va soulager sa douleur croyant qu’elle souffre d’une quelconque maladie. A sa grande surprise, la fille la supplie de ne plus lui l’envoyer à la mosquée. Pour quelle raison ? s’insurge la maman. Elle hésite à lui répondre. En effet, il est difficile pour une fille, à peine six ans, de révéler le terrible secret qu’elle garde depuis quelques semaines. Sentant que sa fille porte un lourd fardeau, sa mère lui assure que si elle lui raconte tout elle peut l’aider. La fille se décide finalement à parler. Et c’est le choc pour elle. Le fkih du douar abuse d’elle ! Elle croit dans un premier temps que sa fille raconte des histoires. Mais pourquoi le ferait-t-elle ? se rétracte la maman, surtout lorsqu’elle lui raconte en détail ce qu’elle a enduré. Le fkih la conduisait vers un coin de la mosquée, loin des regards des enfants, pour abuser d’elle. Et d’ajouter que le fkih, également imam, qui dirige les cinq prières à la mosquée de la région, lui a demandé de ne rien confier à ses parents. Sans plus attendre, la mère conduit sa fille chez les gendarmes pour porter plainte. A leur tour les enquêteurs emmènent la fille à l’hôpital afin qu’elle soit examinée par un médecin légiste. Après quelques minutes ils reçoivent un certificat médical attestant que la fille était victime d’abus sexuel. Mardi 14 février, ils se dépêchent sur le domicile du fkih pour l’arrêter et le soumettre aux interrogatoires. Il avoue sans difficulté son crime d’attentat à la pudeur sur mineure de moins de quinze ans. Il affirme que la plaignante était sa seule victime. Il a été traduit, jeudi 16 février, en état d’arrestation, devant le parquet général près la Cour d’appel de Tanger.
