Ce jeune de vingt-six ans qui se tient au box des accusés devant les trois magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca tente de se disculper de l’accusation que lui attribue le parquet général, à savoir viol. Sans vergogne, il affirme à la Cour qu’elle lui a proposé à maintes reprises d’entretenir une relation amoureuse avec lui, mais devant son refus elle a décidé de le jeter en prison.
Toutefois, la jeune femme, âgée de trente-deux ans, le traite de menteur tout en expliquant à la Cour, après avoir prêté serment, qu’elle était chez sa cousine qui a mis au monde un nouveau-né. Il était 20 h lorsqu’elle a pris le chemin qui mène au domicile de sa proche. Mais, avant d’y arriver, elle s’est retrouvée devant ce jeune homme qui était armé d’un couteau. Elle le connaît puisqu’il demeure de l’autre côté de son quartier. Il semble qu’il était sous l’effet de la drogue, a-t-elle précisé devant la Cour. En effet, devant les enquêteurs de la police judiciaire qui l’ont interrogé, il a avoué avoir été sous l’effet de la drogue. Seulement, il a tout nié devant la Cour.
Devant les enquêteurs, il avait précisé qu’il l’a menacée de la tuer si elle ne lui cédait pas. Certes, elle l’a supplié tout en lui rappelant qu’ils sont voisins du quartier, a-t-elle précisé devant la Cour. Pour toute réponse il l’a giflée. Craignant pour sa vie, elle a gardé le silence et l’a accompagné jusqu’à une demeure abandonnée où il l’a violée avant de la relâcher. Aussitôt, elle s’est rendue au commissariat de police pour porter plainte. Une semaine plus tard, le mis en cause a été arrêté.
Verdict: Jugé coupable, il a écopé de huit ans de réclusion criminelle.
