A Inzegane, un médecin et trois autres personnes dont deux femmes soupçonnés d’être impliqués dans une affaire d’avortement ayant entraîné la mort d’une femme ont été traduits, mardi 31 janvier, par les éléments de la police judiciaire relevant du district de la sûreté de la même ville devant la justice, apprend-on d’une source policière. L’affaire a éclaté lorsqu’une femme qui venait d’arriver dans un état de santé très critique à l’hôpital d’Inzegane est décédée. Pour le corps médical qui l’a examinée, la mort est survenue à la suite d’un avortement. Aussitôt, la police a été alertée et une enquête a été ouverte. Il s’est avéré que l’avortement a été effectué traditionnellement chez l’une des deux femmes arrêtées et ce, par l’intermédiaire de la seconde et sur demande d’un jeune homme. L’intervention étant compliquée, la femme a recouru à son ami, un médecin disposant d’un cabinet médical. De chez lui, la défunte a été évacuée dans un état très critique vers l’hôpital où elle a rendu l’âme.