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Un père de famille maquille son crime d’infanticide en suicide

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Il a torturé jusqu’à la mort son enfant de douze ans, devant les regards de sa seconde épouse. Après quoi, il a tenté de maquiller son crime d’infanticide en suicide.

Les enquêteurs de la gendarmerie royale relevant de la région de Ghazet située à la commune rurale Beni Âmer El Âmeria relevant de la province de Kelaât Sraghna n’ont pas cru les paroles de ce père de famille qui est venu les voir pour leur annoncer le suicide de son enfant, âgé de douze ans. Car, lorsqu’ils ont effectué le constat d’usage sur le cadavre, ils ont remarqué des traces de violences. En notant leur remarque, ils ont permis au fourgon mortuaire d’évacuer le cadavre vers la morgue pour qu’il soit soumis à une autopsie médicale. En demandant explication à la belle-mère de l’enfant, elle a également affirmé avoir retrouvé le petit pendu par une corde lorsqu’elle est rentrée dans la chambre. Toutefois, le rapport de l’autopsie, qui a été rédigé par un médecin légiste, a révélé qu’il ne s’agit pas d’un cas de suicide tout en précisant que la mort de l’enfant est survenue à la suite d’actes de torture. Autrement-dit, celui (ou ceux) qui a torturé sauvagement cet enfant jusqu’à sa mort a tenté de maquiller son crime en suicide. Rapidement, les soupçons des enquêteurs se sont orienté vers le père. Et pour cause : il était la seule personne ayant annoncé le suicide de l’enfant en premier. A la suite des instructions du parquet général, ils l’ont arrêté et l’ont soumis aux interrogatoires. Dès la première question, il a craché le morceau en avouant qu’il est bel et bien l’auteur de ce crime d’infanticide. A ce propos, il a affirmé aux enquêteurs que le défunt est le fruit d’un premier mariage. Après la répudiation, il a gardé l’enfant. Bien que son ex-épouse ait eu le droit de visite de son enfant une fois par semaine, il l’empêchait d’aller chez elle pour lui rendre visite. Et à chaque fois, il le maltraitait sauvagement lorsqu’il lui demandait de se rendre chez sa mère. Même lorsqu’il s’est remarié, il a continué de l’empêcher d’aller chez elle. C’est ce qui est arrivé, la dernière fois à l’enfant quand il a sollicité son père de lui permettre rendre visite à sa mère. Il l’a torturé sauvagement avec une ceinture en cuire devant les regards de sa seconde épouse. Cette dernière n’a pas pris l’initiative d’intervenir pour sauver son beau-fils des griffes de son mari qui semble avoir perdu tout contrôle de ses nerfs. Comme un monstre, il a continué à maltraiter son enfant jusqu’au moment où ce dernier a poussé ses dernier soupirs. Que devait-il faire ? L’enterrer sans alerter les gendarmes ? Où devait-il l’enterrer loin des regards des curieux ? Avec sa femme, il a eu l’idée satanique d’accrocher une corde au plafond et l’entourer autour du cou de l’enfant. Aussitôt, son épouse devait crier à haute voix pour que les voisins la rejoignent et la regardent sangloter alors que le mari devait alerter les gendarmes sur le suicide de son enfant. Tous deux ont cru que leur scénario serait infaillible, que les enquêteurs ne se douteraient de rien et que le cadavre du petit serait enterré sans qu’il ne soit soumis à une autopsie. Enfin, ce père de famille a été arrêté pour meurtre et son épouse pour non-assistance à une personne en danger et non dénonciation d’un crime.

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