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Un père de famille meurt dans les bras de sa maîtresse

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Elle rêvait de passer une belle soirée en compagnie de son amant, mais elle s’est avérée la pire de sa vie.

Cette femme de quarante-six ans, veuve, dispose d’un salon de coiffure à Had Soualem qui se situe à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Casablanca et relève de la province de Berrechid. Après le décès de son mari, elle a entretenu une relation amoureuse avec un homme, son aîné de cinq ans, marié et demeurant à Agadir avec sa femme et ses enfants. Il cherchait n’importe quel prétexte pour aller voyager, rencontrer sa maîtresse et filer le parfait amour. Mais, il ignorait que cette soirée du dimanche 25 décembre 2022 serait la dernière qu’ils passent ensemble. En effet, l’amant avait tout préparé pour passer une belle soirée. Il a loué, pour deux nuitées, une villa située à quelques centaines de mètres de la plage de Sidi Rahal. Elle l’a rejoint, vers le soir, à bord d’une voiture. Et la soirée commence avec de la bière, du vin, des plats pour le dîner, des fruits et des amuse-gueules, le tout avec de la musique, la danse populaire et finalement le partage du même lit. Mais en pleins ébats sexuels, ce père de famille ressent un mal de tête puis de cœur, il perd enfin connaissance. Que lui arrive-t-il ? Est-il diabétique, cardiaque ou autre ? Prend-il des médicaments ? Elle n’en a aucune idée. Elle ne sait à quel saint se vouer. Perturbée, elle finit par le rhabiller avant de s’habiller elle-même et le mettre à bord de la voiture. Elle démarre à toute allure. Elle ne s’arrête qu’une fois arrivée à l’hôpital Moulay Hassan situé à Dar Bouâzza relevant de la province de Nouaceur. En le mettant entre les mains d’un médecin, ce dernier remarque qu’il a déjà redu l’âme. Sans informer la femme et sans lui demander quoi que ce soit sauf d’attendre en dehors de la salle d’examen, ce médecin téléphone à la gendarmerie royale de Had Soualem pour les alerter qu’une femme vient de conduire, à bord de sa voiture, un homme sans vie vers l’hôpital. Se dépêchant sur les lieux et interrogeant la femme, les limiers découvrent qu’il s’agit d’une affaire d’adultère, de débauche et d’aménagement d’un lieu de débauche. Le cadavre du défunt est évacué vers la morgue pour être autopsié et déterminer la cause de la mort alors que la veuve et le propriétaire de la villa, un quadragénaire, sont maintenus en garde à vue pour être soumis aux interrogatoires sous la supervision du parquet général près la Cour d’appel de Settat.

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