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Un Subsaharien homosexuel tue deux SDF

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Pour double meurtre, un Subsaharien, originaire du Congo-Brazzaville, a été traduit, lundi 15 avril, devant le parquet général près la Cour d’appel de Kenitra (cf. notre édition n° 5642 du mardi 16 novembre 2024) qui l’a maintenu en détention préventive.

Les détails.

En pleine voie publique, à Kénitra, ce matin du vendredi 12 avril, un Subsaharien qui tente d’attraper un jeune homme attire l’attention des policiers qui effectuent une ronde routinière. En colère, il court derrière ce jeune homme tout en le ciblant par des jets de pierre. Les limiers interviennent et tentent de le dissuader. Mais, il manifeste une résistance farouche. Il commence même à leur jeter des pierres brisant les vitres de leur fourgon. Ils arrivent à l’arrêter et l’immobiliser sans l’usage d’une arme à feu ou d’une matraque. Conduit vers le commissariat de police et soumis aux interrogatoires, les enquêteurs de la police judiciaire apprennent qu’il s’agit d’un Subsaharien originaire du Congo-Brazzaville, qui est depuis belle lurette en situation irrégulière au Maroc. Ils apprennent également qu’il passe ses jours et nuits en compagnie des SDF et qu’il partage avec eux le toit d’un bâtiment abandonné situé au boulevard Al-Jahiz. Les enquêteurs font immédiatement le lien avec l’affaire du cadavre d’un SDF découvert il y a quatre mois.

En effet, c’était le vendredi 12 janvier 2024 qu’un agent d’autorité exerçant à la 1ère annexe administrative a découvert, le matin, le cadavre d’un SDF. Une enquête a été diligentée par les limiers de la capitale de la région du Gharb sans qu’elle aboutisse à un résultat. Toutefois, l’affaire n’était pas classée. Et les enquêteurs favorisent l’hypothèse que ce Subsaharien a eu une relation avec le meurtre de ce SDF. Ils ont vu juste. Le Subsaharien a avoué sans grande difficulté qu’il était l’auteur du crime. Il leur a même révélé qu’il avait tué un autre SDF, en 2022. Ce meurtre remonte à deux ans. Il a affirmé aux enquêteurs qu’il a poignardé sa victime avant de lui mettre le feu.

Les enquêteurs de la police judiciaire qui se penchaient sur cette affaire de meurtre avec calcination de cadavre avaient trouvé sur la scène du crime un mégot. L’expertise technique s’est soldée par la révélation de l’identité génétique du meurtrier. Vu que ce Subsaharien ne disposait pas de document justifiant un séjour régulier, les enquêteurs n’ont pas pu arriver à l’identifier ni le repérer.

Pour s’assurer qu’il a effectivement une relation avec le meurtre de 2022, ils ont recouru au prélèvement de ses empreintes digitales qui se sont avérées identiques à celles prélevées sur la scène du crime. Les enquêteurs arrivent à savoir qu’il fait également l’objet d’une plainte pour arnaque à l’africaine qui consiste à faire croire aux victimes qu’on dispose de milliers de billets de dollars noircis qui nécessitent un liquide coûteux pour être blanchis.
Reste à savoir le mobile des deux meurtres. Le Subsaharien avoue sans détour qu’il s’adonnait à la prostitution masculine et que ses deux victimes ont refusé de le payer.

 

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