Escroquerie
Une conseillère communale, vice-présidente de l’un des arrondissements de la ville de Tanger, a été jugée, récemment, coupable d’escroquerie et condamnée, par la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de la capitale du détroit, à un an de prison ferme.
L’affaire a éclaté lorsqu’une jeune femme, demeurant à Azemmour, a porté plainte contre la conseillère communale l’accusant d’escroquerie. Elle lui a promis de lui trouver un contrat de travail en Espagne en contrepartie d’une somme de 100 mille dirhams. La plaignante qui a travaillé au Qatar avant de retourner à son pays natal à la suite de la pandémie de coronavirus a essayé d’y retourner. Mais en vain. Ayant fait la connaissance de la sœur de la conseillère communale, une ressortissante marocaine en Italie, la plaignante est arrivée à apprendre que cette dernière pourrait l’aider à avoir un contrat de travail en Espagne. A ce propos, la plaignante a changé son adresse d’Azemmour sur sa carte d’identité et son passeport de sorte qu’elle soit celle de la résidence de la conseillère communale. Cette dernière l’a aidée à avoir un certificat de résidence. A ce propos, elle lui a versé une avance de 40 mille dirhams. Seulement, la promesse n’a pas été tenue. Car, la plaignante a reçu le visa mais pas le contrat de travail.