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Une fille de dix ans exploitée sexuellement par sa mère

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Personne ne conçoit qu’une mère puisse profiter du corps de sa petite fille de dix ans, durant quatre ans, afin de gagner de l’argent facile. Cela est pourtant arrivé dans la ville de Salé et qui a défrayé la chronique.

C’était en septembre 2023 lorsque ce père d’une fille, âgée de dix ans, a reçu sur son téléphone portable un message d’un inconnu l’informant que sa petite fille faisait l’objet de traite d’être humain et de pédophilie.
Divorcée, son ex-femme a eu, selon les dispositions du code de la famille, le droit de garder leur fille. Et lorsqu’elle a décidé de voyager en Égypte, elle l’a emmenée avec elle sans que son ex-époux ne fasse la moindre objection. En fait elle s’y rendait pour se remarier avec un Égyptien. L’acte a été conclu et la fille a commencé à vivre sous le même toit que sa mère et son beau-père. Une année plus tard, elle a été répudiée. Ce dernier la soupçonnait de le tromper avec son frère.

En recevant le message, ce père n’pas perdu la moindre seconde. Aussitôt, il s’est rendu chez le parquet général près la Cour d’appel à Rabat et a déposé une plainte contre son ex-femme. Celle-ci a été refoulée par la suite par les autorités égyptiennes. A peine arrivée au mois d’avril 2024, c’est-à-dire sept mois après le dépôt de la plainte, à l’aéroport international Mohammed V, à Casablanca en compagnie de sa petite fille, âgée de 10 ans, elle a été arrêtée et remise à la police judiciaire qui relève de la préfecture de la sûreté à Rabat.
Les comportements contre-nature de cette femme, âgée de quarante-cinq ans, remontent à quatre ans. C’est en 2020 qu’elle a commencé à réduire sa fille en «une marchandise» qu’elle vendait aux pédophiles. Elle n’avait pas encore voyagé en Egypte. La scène du crime n’était que son domicile situé à Salé.

En effet, l’enquête a révélé qu’elle invitait des clients chez elle pour qu’ils couchent avec sa fille encore mineure et qu’elle les photographiait ou enregistrait des vidéos à leur insu puis les revendait à des tiers via des sites pornographiques contre une somme de 300 dollars l’unité. Elle partageait elle-même le même lit avec des clients contre des sommes d’argent. Ces ébats étaient également enregistrés et revendus notamment à un ressortissant égyptien installé au Maroc. Il s’agit d’un père de famille, âgé de cinquante-cinq ans, ayant cinq enfants et demeurant au quartier Takaddoum, à Rabat. Les enquêteurs ont examiné le téléphone de ce dernier pour retrouver les vidéos montrant la petite fille avec des hommes dont les visages ne sont pas bien visibles.

Poursuivis pour traite des êtres humains, recrutement d’un mineur par un proche à des fins d’exploitation sexuelle, attentat à la pudeur avec violence et à l’enregistrement, la photographie et la diffusion des photos et des vidéos pour la mère et pour complicité et séjour illégal sur le territoire national pour l’Egyptien, ils ont comparu récemment devant la chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat. Jugés coupables, mercredi 18 décembre, chacun d’eux a écopé de 15 ans de réclusion criminelle.

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