Une fillette de 8 ans violée par un coiffeur à Tanger

Ayant remarqué le changement de comportement de sa fille, âgée de huit ans, elle la martèle de questions. Elle finit par lâcher le morceau en avouant qu’elle a été abusée sexuellement par un coiffeur. Pire encore, il lui a fait perdre sa virginité.

Cette fille, âgée de huit ans, qui poursuit ses études en deuxième année d’enseignement fondamental dans une école de la ville de Tanger ne se comporte plus comme auparavant. Un changement qui ne pouvait passer inaperçu pour sa mère. Tout naturellement elle lui demande si elle souffre de quelque chose ou si quelqu’un l’a contrariée, parce qu’elle ne reconnaît plus cette fille très active et pleine de vie qui est devenue renfermée sur elle sans adresser la parole à personne et urinant la nuit sur son lit.
«Rien», «je ne sais pas», sont les deux réponses systématiques de la fille qui, évidemment, étaient loin de convaincre la maman. Nullement découragée, elle a continué à la marteler de questions. Finalement elle a eu gain de cause. Sa fille a décidé de passer à table. Elle raconte qu’elle a croisé, dernièrement, ce jeune coiffeur de son quartier, à Tanger. Il lui a adressé la parole tout en arrivant à la convaincre de rentrer à son salon. Il lui a donné un jus qu’elle a siroté puis elle a perdu connaissance.

Pourquoi l’a-t-elle accompagné à son salon de coiffure ? Pourquoi a-t-elle bu le jus qu’il lui a donné ? En fait la réponse était simple : cette écolière, à l’instar de la majorité des enfants mineurs, n’a jamais été mise en garde contre le fait d’accorder une confiance aveugle aux personnes étrangères et même certains proches… ou, au moins, des conseils qui devaient être une arme pour se protéger. C’est ainsi que cette fille mineure s’est retrouvée entre les griffes d’un pédophile.
Sans tarder, cette mère de famille s’est rendue chez la police pour porter plainte. Ayant écouté les déclarations de l’écolière, les enquêteurs en ont déduit qu’elle a perdu effectivement connaissance après avoir bu un jus. Après quoi, ils ont conduit la fillette pour être examinée par un médecin légiste qui leur a livré un certificat médical attestant que la victime a fait l’objet d’abus sexuel ayant entraîné la perte de sa virginité.
Arrêté, le jeune coiffeur, âgé de vingt-six ans, a été soumis aux interrogatoires. Il a nié au départ toutes les accusations. Seulement, l’une des vidéosurveillances installées au quartier le montre en compagnie de la victime s’apprêtant à entrer au salon. Dos au mur, il est passé aux aveux. Il a affirmé qu’il a mis un comprimé psychotrope en poudre dans le jus en question. Dès que la victime a perdu connaissance, il a abusé d’elle lui faisant perdre sa virginité. Avait-il abusé sexuellement d’autres filles mineures ? Il a répondu par la négative. De plus, il n’y a pas d’autre plainte contre lui concernant l’attentat à la pudeur contre mineure.