Il était environ 2 h 30 du matin du dimanche 31 mars lorsque ce jeune homme qui demeure au douar Al Harchia situé dans la commune rurale Zoumi relevant de la province d’Ouezzane a téléphoné à sa mère.
Son cellulaire sonnait mais aucune réponse. A une heure tardive il a cru qu’elle plongeait dans un profond sommeil. Mais, elle devait se réveiller pour prendre le S’hour. C’est pour cela qu’il a décidé d’aller la réveiller lui-même puisqu’il ne demeure pas loin. Il a frappé à maintes reprises à la porte. Mais en vain. En la poussant, il est rentré rapidement pour se retrouver devant sa mère, corps sans vie, égorgée comme un mouton, gisant dans une mare de sang.
La mauvaise nouvelle a fait le tour du douar en quelques minutes avant l’arrivée des éléments de la gendarmerie royale qui ont été alertés par l’un des habitants accompagnés de leurs collègues de la brigade scientifique et technique. Le constat d’usage a été effectué, l’opération de ratissage des lieux a été entamée ainsi que la collecte des déclarations des habitants. Qui a commis ce crime ignoble ? Pour quel mobile ? Les limiers de la gendarmerie royale se penchent depuis la découverte du cadavre de cette mère de famille, sexagénaire, sans problème, qui jouissait d’une bonne réputation au douar, sur cette affaire afin de la tirer au clair en identifiant le (ou les) auteur (s) de ce crime immonde.