Faits-Divers

Une mère tuée à coups de couteau dans une banque

Tout le monde l’appelait Youma. En plein après-midi du samedi, cette femme de 52 ans, que tout un quartier connaissait et appréciait, a été tuée dans une agence de la BNP de Sarcelles (Val-d’Oise), a rapporté Le Parisien. Devant des clients et des employés, son agresseur l’a lardée de coups de couteau. Cette mère de famille, veuve, est décédée une heure plus tard malgré les efforts déployés par les secours. L’agression commence alors que la victime se trouve au niveau d’un distributeur automatique du boulevard Maurice-Ravel. Un homme, qui s’est posté derrière elle dans le but probable de lui voler son argent, l’asperge de gaz lacrymogène. Il est 16 h 20. Sa victime parvient à s’échapper et entre dans la banque pour tenter d’y trouver refuge. Mais l’individu la poursuit dans l’agence. Il la rattrape et la frappe d’une série de coups de couteau, au dos et au visage devant les employés et les clients. Youma s’effondre. L’agresseur prend la fuite et disparaît dans le quartier. Pendant que les médecins tentent l’impossible, les services de police mettent en place un important dispositif pour repérer l’auteur, qui était toujours en fuite. «Elle a été tuée à cinquante mètres de son lieu de travail. Celui qui a fait cela a touché un symbole», confiait hier soir le député-maire (PS) de Sarcelles, François Pupponi. «Cette femme avait perdu son mari il y a peu, elle élevait seule ses enfants dans son HLM. Elle était travailleuse et vendait des plats cuisinés africains sur le marché depuis environ cinq ans. Elle en offrait souvent». Samedi soir, c’est tout le quartier qui était sous le choc. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la soirée sur le boulevard fermé à la circulation. «Elle s’est battue toute sa vie pour les autres», confie un voisin de Youma, présent dans le gymnase ouvert par la mairie en soirée afin de permettre aux proches et à la famille de se recueillir. Une centaine de personnes s’y étaient réunies hier soir, avec le soutien de psychologues de la Croix-Rouge. «Cette agression est pour l’heure totalement inexplicable», a cobfié Marie-Thérèse de Givry, procureur de Pontoise, qui n’exclut aucune piste. L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la DRPJ Versailles.

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