Faits-Divers

Usurpation de fonction pour se procurer un document officiel

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Ce père de famille rêve d’avoir son propre domicile. Au douar Hammou Ouled Saïd, province de Settat, il dispose d’un lot de terrain, qu’il a décidé de construire. Mais construire n’est pas une chose simple qui ne nécessite que du sable, du ciment, des briques et d’autres matériaux de construction. Il est également question de respecter certaines procédures administratives. Il doit, entre autres, obtenir l’autorisation de construction. En effet, notre père de famille est au courant de toutes les procédures nécessaires. À ce propos, il a préparé tout un dossier qu’il a déposé auprès du service de l’Agence urbaine de la ville de Settat qui se charge de délivrer les autorisations de construction. Quelques jours plus tard, le père de famille retourne auprès du même service  afin d’avoir des explications sur la demande qu’il avait déposée.  Mais, c’est la mauvaise surprise ! Ne remplissant pas les conditions promulguées par la loi de l’urbanisme, sa demande a été rejetée. Une décision des autorités publiques qui le déçoit. Mais, rien ne peut l’empêcher de construire sa propre «tombe de la vie», même la décision des autorités publiques. Il doit trouver une solution pour pouvoir réaliser son rêve, pense-t-il. Enfin, il en trouve une. Quelques jours plus tard, il compose le numéro de téléphone de l’Agence urbaine de la ville de Settat. «Allo ! Qui est à l’appareil ?», lui rétorque-t-on. Notre père de famille se fait passer pour un conseiller du Roi : «Je suis (…) ». Le fonctionnaire qui lui a répondu s’est limité à répéter les deux mots : «Oui» et «D’accord». Le prétendu conseiller du Roi lui demande de préparer le terrain et faciliter la tâche à un grand responsable de l’Interpol qui viendra, le lendemain, rencontrer le directeur de l’Agence urbaine.
Le lendemain matin, vers 10 heures. Le père de famille est arrivé. Il se fait passer pour le responsable de l’Interpol, ami du conseiller du Roi qui leur avait téléphoné la veille. Mais, son apparence et sa façon de parler sont loin d’être celles d’un responsable de l’Interpol, remarque le directeur de l’Agence urbaine. À son insu, il demande à l’un des fonctionnaires d’alerter la police. Les limiers de la police judiciaire de Settat ont répondu à l’appel. En interrogeant le faux conseiller du Roi et faux responsable de l’Interpol, ils sont arrivés à découvrir qu’il ne s’agit que d’un père de famille qui rêve d’avoir une autorisation de construction.

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