Dans une déclaration à la MAP, le directeur provincial de la jeunesse, de la culture et de la communication, Chafik Bourkia, a indiqué que l’ouverture récemment de cette nouvelle salle de cinéma contribuera au renforcement des activités du centre culturel de la ville et à la promotion de la culture cinématographique. La salle est équipée d’une technologie cinématographique de pointe, partant de la conviction du ministère de tutelle de l’importance de revitaliser les centres culturels et de fournir des espaces de divertissement de qualité à même de renforcer l’industrie culturelle, a-t-il ajouté. L’objectif principal de cette initiative est de créer une dynamique culturelle, artistique et cinématographique afin de permettre aux jeunes, notamment les élèves et les étudiants, d’accéder au cinéma.
Cette nouvelle salle de cinéma qui a élu domicile au centre culturel de la ville promet une belle affiche avec la programmation d’une belle sélection d’œuvres cinématographiques au grand plaisir des cinéphiles et jeunes. A rappeler que le ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, avait présidé à Tamesna la cérémonie d’inauguration de 50 salles de cinéma, première tranche d’un projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume.
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Celui-ci dévoile son projet «Mirath» qui se présente comme un hommage vibrant à la richesse et à la diversité du patrimoine musical marocain. «Fondé par l’artiste lui-même, «Mirath» est une invitation à la découverte des rythmes qui ont façonné l’identité marocaine. «Chanter, c’est vibrer avec la vie, c’est s’unir au rythme des cordes des instruments. Chanter, c’est laisser l’émotion s’exprimer !».
C’est sur ces mots que Mirath invite chacun à redécouvrir et à célébrer le patrimoine musical marocain, dans toute sa diversité», indiquent les organisateurs. De l’Aita au Chgouri, du Melhoun au Ghernati, en passant par la musique Gnaoua, le Hmadcha, le Hassani et le Ghiwani, Mirath promet une expérience immersive dans l’âme musicale du Maroc. Véritable défenseur de l’art musical marocain, Abdellah Ben Charradi est reconnu pour sa capacité à transmettre ce patrimoine artistique aux différentes générations. Grâce à sa maîtrise des instruments et à son approche pédagogique, il a su créer un lien unique entre le passé, le présent et le futur de la musique marocaine.
À travers des initiatives pédagogiques et des performances captivantes, il partage sa passion et son expertise, enrichissant ainsi le patrimoine culturel marocain. Son engagement va au-delà de la scène, avec des masterclass qui ouvrent des fenêtres sur la richesse et la diversité de la musique marocaine, encourageant ainsi la transmission de ce patrimoine inestimable aux nouvelles générations.
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L’exposition «Chroniques Féminines : Histoire des Marocaines dirigeantes, résistantes, rebelles», dédiée à 27 pionnières marocaines, a été inaugurée, samedi 9 mars, à Montréal à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme.
Cette exposition initiée par le Centre culturel marocain Dar Al Maghrib à Montréal met en avant le parcours remarquable de femmes qui ont marqué l’histoire du Maroc dans divers domaines tels que l’art, la littérature, la politique, le sport, l’intellectuel et le militantisme. Leur contribution a été essentielle pour faire évoluer les mentalités et repousser les limites, chacune à sa manière.
«Ces femmes ont bravement choisi de se dresser et de lutter pour leurs convictions. Notre objectif est de mettre en lumière ces figures emblématiques qui ont contribué à façonner l’identité du Royaume, chacune à sa manière, et de leur rendre l’hommage qu’elles méritent.
Leurs portraits sont des exemples de courage, de résilience et d’engagement pour la cause des femmes, et leurs histoires inspirent et motivent les nouvelles générations à poursuivre leurs rêves et à défendre leurs droits avec détermination», souligne Houda Zemmouri, directrice du Centre culturel marocain.
Selon elle, cette célébration «ne se limite pas à rendre hommage au passé glorieux de nos pionnières. Elle vise également à réfléchir sur l’avenir des femmes au Maroc. Quelles réformes, quelles politiques sont nécessaires pour garantir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ? Quels sont les obstacles et les défis que les femmes doivent encore affronter dans notre société?».
La diplomate a tenu à rappeler que depuis plus de 20 ans, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «le Maroc a connu une série de réformes majeures en faveur des droits des femmes. Ces changements, impulsés par une société civile active, ont transformé positivement la vie des femmes marocaines sur les plans économique, social et culturel. La réforme phare de 2004 du code de la famille a instauré la réciprocité des droits entre conjoints, mettant fin au modèle patriarcal.
D’autres réformes législatives ont suivi, couvrant des domaines tels que la nationalité, la représentation politique et la lutte contre les violences faites aux femmes, illustrant l’engagement continu du Maroc envers l’égalité des sexes et le renforcement des droits des femmes».
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois de la femme au Centre culturel marocain, sous le slogan «Le Maroc des femmes : Dar Al Maghrib engagée», et dont les activités sont étalées tout au long du mois de mars.
Un programme riche et varié a été préparé à cette occasion, marqué par l’organisation d’une conférence-débat autour du thème «Pionnières marocaines: Trajectoires de changement, entre héritage et innovation», animée par l’essayiste et psychologue Rachida Azdouz, qui est également chercheure au Laboratoire en relations interculturelles de l’Université de Montréal (Labrri).
Ont pris part à ce panel de discussion, les éminentes universitaires Osire Glacier Hadouche, professeure à l’Université Athabsca (Alberta), écrivaine, conférencière et spécialiste des droits humains, de l’histoire des femmes au Maroc, Maha Marouan, professeure à l’Université Penn State (Pennsylvanie, USA), fondatrice du centre «Darna» et Fatima Tajini, doctorante, chercheure en droits des femmes à l’Université d’Ottawa.
La réalisatrice Ghizlane Assif prépare un nouveau film. Elle est en plein tournage de son tout premier long métrage intitulé «Un hiver froid» dans la ville de Marrakech et ses environs. Produite par Houcine El Malki, cette œuvre cinématographique est écrite par Jalal Belouadi. Elle réunit de grands noms de la scène nationale, en l’occurrence Amine Ennaji, Fadela Benmoussa, Jalila Talemsi, Mounya lmkimel, Malek Akhmiss, Azelarab Kaghat, Khadija Sakarine et Hamza Fadly. En effet, le film avait bénéficié d’une subvention (2.750.000 DH) auprès du Centre cinématographique marocain. Il raconte l’histoire d’un couple (Mourad et Amel) où manigances et vengeance conduisent l’épouse à un établissement psychiatrique. «Un an après le suicide de son mari Mourad et avec l’arrivée de l’hiver, Amal commence à avoir de troublantes visions.
Elle partage cette conviction avec sa famille et ses proches, insistant sur le fait qu’elle sent sa présence dans la maison, le jour comme la nuit, comme s’il l’observait. Face à ses affirmations, tous lui conseillent de consulter son psychologue pour discuter de ses sensations, pensant qu’elle souffre d’une condition psychologique due à ses problèmes avec Mourad l’année précédente», lit-on dans le synopsis. Et de noter : «Amal assure à son médecin qu’elle est convaincue que son mari n’est pas mort et qu’elle peut sentir sa présence dans la maison, surtout à l’approche de l’anniversaire de son suicide pendant les fêtes de fin d’année, période durant laquelle sa meilleure amie Houda a également été éliminée par Mourad. Après l’avoir écoutée et diagnostiquée, son médecin lui explique que ce qu’elle perçoit n’est que le produit de ses peurs, exacerbées par les souvenirs traumatisants vécus avec son mari. Il lui conseille de séjourner dans un établissement psychiatrique jusqu’à ce que cette période difficile soit passée.
Cependant, Amal rejette le conseil de son médecin, persistant dans sa croyance que Mourad est toujours vivant, convaincue que les signes qu’elle perçoit dans la maison prouvent son existence». Une fois de plus, «Un hiver froid» est un récit de résilience, de confrontation au passé et à ses ombres, et d’une quête pour la vérité qui révèle la force intérieure d’Amal face aux adversités.
A propos de la réalisatrice
Parcours Née à Casablanca, Ghizlane Assif est titulaire d’un Master en art et communication 2021. Son expérience s’étend sur deux décennies, elle a commencé dans le monde du cinéma en tant que script monteuse en 2001. Ensuite, à la télévision en 2006 au sein de la deuxième chaîne 2M, elle a assuré le montage de plus d’une centaine de projets audiovisuels variant de durée et de genre, fiction (court et long métrages), feuilletons, sitcom, séries, émissions, news sans oublier les documentaires. En tant que réalisatrice, elle a signé plusieurs courts métrages primés dans plusieurs festivals nationaux et internationaux, comme «Par amour» 2006, «Murmures de vénus» 2015, «Les 400 pages» 2019. Elle a aussi remporté le prix du meilleur montage au festival du film de Tanger en 2012 pour le film «Le scénario» de Aziz Saadallah. En 2022, elle a réalisé le téléfilm «Wanni Bike» pour 2M.
ONDA : Le trafic passagers a été marqué par une croissance de 19% au niveau de la majorité des aéroports durant le mois de février 2024 par rapport à la même période de l’année passée, selon les derniers indicateurs de l’ONDA. Cette croissance est portée par le trafic international qui a atteint 20% comparativement à février 2023. Il s’avère aussi que le trafic intérieur renoue avec la croissance : avec une croissance de 3% par rapport à février 2019.
Au cours des deux premiers mois de 2024, les aéroports du Maroc ont enregistré un volume de trafic commercial de 4.551.240 passagers réalisant une croissance de 17% comparativement à la même période un an auparavant. C’est ce que vient de dévoiler l’Office national des aéroports (ONDA). Durant le seul mois de février 2024, les aéroports du Maroc ont enregistré un volume de trafic commercial de 2.266.620 passagers, affichant une forte hausse de 19% par rapport à février 2023. Dans ce schéma, l’aéroport Mohammed V, représentant 33% du trafic global, a accueilli 747.985 passagers, soit une hausse de 12% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon les mêmes indicateurs, la plupart des autres aéroports ont enregistré des taux de croissance à deux chiffres, notamment Marrakech-Menara (+26%), Agadir Al Massira (+26%), Tanger Ibn Batouta (+10%), Fès-Sais (+12%), Rabat-Salé (+36%), Nador El Aroui (+13%), et Oujda Angad (+14%).
Cette performance a été tirée essentiellement par le trafic international qui a représenté 91% du trafic global, selon l’ONDA. Pour sa part, le trafic international a connu une croissance de 20% comparativement au deuxième mois de 2023, en s’établissant à 2.066.494 passagers accueillis. « Cette croissance a concerné tous les faisceaux géographiques. Ainsi, l’Europe, qui représente 84% du total du trafic international, a enregistré une augmentation à deux chiffres (+20%). De même pour les autres marchés : le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient (25%), l’Afrique (22%), l’Amérique du Nord (12%), et les pays du Maghreb (19%) », précise la même source. Du côté du trafic intérieur il a été réalisé une croissance de 8% par rapport au mois de février 2024 avec 200.126 passagers accueillis. «Ainsi, durant ce mois de février, le trafic intérieur a renoué avec la croissance, en enregistrant une augmentation de l’ordre de 3% par rapport à février 2019», indique la même source.
Concernant des mouvements aéroportuaires, l’ONDA fait observer que le mois de février 2024 a enregistré 16.252 vols au départ et à l’arrivée dans l’ensemble des aéroports du Maroc, ce qui représente une augmentation de 12% par rapport à février 2023.
L’aéroport Mohammed V a représenté 36% de ce trafic, suivi par Marrakech Menara avec 27% et Agadir Al Massira avec 9%. Le trafic fret a, pour sa part, grimpé de 35% durant le mois de février 2024, atteignant 7.826 tonnes, contre 5.799 tonnes en février 2023.