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2,5 millions d’euros pour les urgences médicales

Le projet d’appui à la politique de prise en charge de l’insuffisance rénale terminale et des urgences médicales (APPCIRCUM) a été lancé officiellement lors d’une rencontre tenue, vendredi 3 avril, à Rabat. D’un coût de 2,5 millions d’euros pour une durée de quatre ans, l’APPCIRCUM vise à renforcer les capacités pour la prise en charge des urgences médicales et de l’insuffisance rénale chronique terminale et la réalisation des greffes rénales. Yasmina Baddou, ministre de la Santé, a indiqué que «6.500 patients souffrent d’insuffisance rénale chronique en phase terminale. Seuls 160 sont porteurs d’un greffon rénal et 3.000 ne peuvent bénéficier d’un traitement régulier». Pour sa part, Jean François Thibault, ambassadeur de la République française au Maroc, a affirmé que ce projet sera «un levier pour l’amélioration de la qualité des activités hospitalières et l’accessibilité aux soins».
Ce projet d’appui comporte deux composantes. La première qui concerne les urgences médicales a pour objectif la mise en place de la stratégie nationale de prise en charge globale et intégrée des urgences médicales à travers le renforcement de la coordination de la prise en charge des urgences médicales. Cette composante vise également le renforcement des compétences dans le domaine des urgences médicales et l’appui à la mise en place du Centre d’évaluation et d’expertise du réseau des urgences à Fès. La deuxième composante qui porte sur l’insuffisance rénale vise le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, la mise en place du registre «Magredial» (Maroc, Greffe, Dialyse) de suivi de la maladie rénale, ainsi que le renforcement et l’extension géographique des activités de greffe. De son côté, le ministère de la Santé œuvre à la mise en place d’une stratégie de déploiement de l’offre en hémodialyse visant à « rentabiliser l’existant, à s’ouvrir vers le secteur privé dans un cadre de partenariat public-privé et à créer de nouveaux centres d’hémodialyse avec la société civile ».  La stratégie du ministère de la Santé (2008-2012) vise la promotion du don et du prélèvement ainsi que la transplantation d’organes et du tissu humain, a expliqué Mme Baddou, annonçant que l’objectif est d’atteindre 500 greffes d’organes par an à l’horizon 2020. Le renforcement des centres de greffes existants au niveau des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Casablanca et de Rabat et la création de deux nouveaux centres dans les CHU de Fès et de Marrakech permettront de répondre aux besoins des patients, a-t-elle indiqué.

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