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Adil Benhamza : «Nous avons donné un délai de trois mois aux autres partis pour répondre à notre mémorandum»

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ALM : Quel bilan faites-vous de la dernière réunion du conseil national de l’Istiqlal ?
Adil Benhamza : Le parti de l’Istiqlal a de nouveau démontré que c’est un parti uni, rassemblé autour de sa nouvelle direction. Les Istiqlaliens ont surtout démontré lors de la dernière session du conseil national qu’il n’existe pas un ou plusieurs courants au sein du parti. Ce courant n’existe d’ailleurs que pour certains journaux. Ce qui est présenté comme un courant ne représente que 10 personnes dont 5 membres de la famille de Abdelouahed El Fassi, candidat malheureux lors des dernières élections pour le poste de secrétaire général du parti. La dernière réunion du conseil national de l’Istiqlal a été donc une étape très réussie. Cette réunion a connu la participation de tous les membres du conseil national durant laquelle nous avons poursuivi le travail entamé lors du dernier congrès du parti.

Justement, le conseil national a été marqué par l’élection de son président en la personne de Ahmed Taoufik Hejira. Quel sera le rôle de ce poste nouvellement créé ?
L’élection d’un président du conseil national de l’Istiqlal pour la première fois vient pour concrétiser les nouvelles orientations du parti. Nous avons constaté durant les dernières années qu’il y a eu souvent un amalgame entre les fonctions du conseil national qui est l’équivalent d’un parlement pour le parti et les fonctions des instances exécutives de l’Istiqlal. L’élection d’un président du conseil national vient ainsi pour consacrer la séparation des pouvoirs au sein du parti dans le même esprit prôné par la nouvelle Constitution du pays.

Le conseil national a abordé la question du mémorandum adressé par l’Istiqlal à ses alliés. Y a-t-il du nouveau à ce sujet?
Le conseil national de l’Istiqlal a effectivement abordé la question. Dans ce sens, le conseil a affiché son soutien le plus total au mémorandum présenté par la direction de l’Istiqlal. Cela représente bien évidemment une réponse adéquate à certaines voix, notamment au sein du PJD (Parti de la justice et du développement). Celles-ci ont voulu faire croire notamment à l’opinion publique que le mémorandum est destiné à camoufler la crise imaginaire au sein du parti. Par ailleurs, l’Istiqlal reste ouvert sur les composantes de sa majorité pour approfondir le débat sur ce sujet. Nous n’avons pas besoin d’une quelconque médiation au sein de la majorité contrairement à ce qui a été véhiculé ces derniers jours bien qu’une réunion entre M. Chabat et le secrétaire général du PPS (Parti du progrès et du socialisme) Nabil Benabdellah, ait effectivement eu lieu. Pour sa part, l’Istiqlal a déjà donné un délai de trois mois, soit jusqu’à la prochaine réunion du conseil national prévue au mois d’avril, pour donner une suite à ce mémorandum.

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