Couverture

Bank Al-Maghrib : hausse de 0,7% des avoirs extérieurs nets

Les avoirs extérieurs nets se sont inscrits en hausse de 0,7%, recouvrant une augmentation des réserves nettes de change de Bank Al-Maghrib et une baisse de celles des autres institutions de dépôts. C’est ce qui ressort des dernières statistiques monétaires au titre du mois d’août 2010 publiées par Bank Al-Maghrib. Aussi, l’agrégat de monnaie M3, chiffré à 880,5 milliards de dirhams, a accusé un repli de 0,2%, attribuable à l’accroissement de 1,4% des ressources à caractère non monétaire et à la baisse des créances sur l’économie de 0,3%. Pour leur part, les créances nettes sur l’Administration centrale se sont accrues de 4,8%, sous l’effet, principalement, de la diminution de sa position nette auprès de Bank Al-Maghrib, souligne le rapport. Par ailleurs, l’évolution des sources de création monétaire s’est reflétée sur l’ensemble de ses composantes à l’exception des placements à vue qui se sont accrus de 0,8%. En effet, la monnaie scripturale a accusé une baisse de 0,4%, tandis que la circulation fiduciaire a diminué de 0,2%. Pour leur part, les autres actifs monétaires ont marqué un repli de 0,2%, recouvrant une hausse des comptes à terme de 1,4% et une baisse des opérations de pension, ainsi que des emprunts contractés par les banques auprès des autres sociétés financières. Parallèlement, les agrégats de placements liquides se sont accrus de 1,6%, souligne le rapport, en relation avec l’augmentation des titres d’OPCVM obligations et ceux d’OPCVM actions et diversifiés respectivement de 1,8 et 5,2%, ainsi que des autres placements liquides de 0,9%. Aussi, en glissement annuel, l’agrégat M3 s’est accru de 5,9% contre 7,4% entre août 2008 et août 2009. En effet, la ventilation des actifs monétaires par secteur institutionnel fait ressortir une hausse de 6,4% de ceux détenus par les ménages et de 11,7% de ceux des sociétés non financières privées.
En revanche, les engagements monétaires du secteur public se sont contractés de 12,9%. S’agissant des contreparties de M3, les créances sur l’économie ont enregistré une augmentation annuelle de 12% au lieu de 17,8%. Les crédits à l’équipement ont progressé de 25,8%, tandis que les prêts immobiliers ont marqué un accroissement de 9,3% et ceux à la consommation de 13,7%.
Les facilités de trésorerie ayant affiché une hausse de 0,3%. En matière de ventilation des créances sur l’économie, par secteur institutionnel, il en ressort un recul du taux d’accroissement des crédits destinés au secteur privé, revenu de 15,2 à 9,7%. Cette évolution recouvre une décélération du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées de 18,7 à 9,7% et ceux destinés aux particuliers et aux MRE de 13,5 à 8,7%. Quant aux autres sources de création monétaire, les avoirs extérieurs nets se sont contractés de 7,6% contre 12,5% une année auparavant. Cette évolution est, selon le rapport, attribuable au creusement du déficit commercial et à la contraction des recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers.

Related Articles

ActualitéCouvertureUne

Le Maroc va «verdir» ses ports

Mobilité durable, efficacité énergétique, digitalisation, EnR… les détails d’un partenariat entre l’Agence...

CouvertureEconomieUne

Le fisc dresse son bilan au titre de 2024

Le rapport d’activité de la Direction générale des impôts (DGI) publié

CouvertureUne

Le Royaume et la Turquie revoient leur accord de libre-échange

Commerce. Le Maroc et la Turquie s’apprêtent à réévaluer leur accord de...

ActualitéCouvertureUne

L’agence de protection de l’enfance actée par le gouvernement

Législation. La protection de l’enfance érigée en priorité avec la programmation d’un...