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Brahim Zerkdi tel qu’en lui-même

Sous les rondeurs de Brahim Zerkdi se cache un homme frustré en mal de reconnaissance. La députation – il est député MP d’Agadir – n’est pas suffisante à ses yeux : il estime mériter mieux car fait d’une grande étoffe. C’est possible mais c’est son problème. Mais de là à nuire gratuitement aux autres en commanditant des campagnes de presse diffamatoires, il n’y a qu’un pas qu’il n’aurait dû jamais franchir. Il a ouvert les hostilités, il doit en assumer pleinement la responsabilité.
Pour lui, la réussite est synonyme de poste de responsabilité de premier plan au niveau de la région de Souss-Massa-Draâ ou de destin national dans le confort de la ministrabilité. Etre dans la gestion des affaires publiques alors que ses affaires à lui ne sont pas un modèle du genre.
Reste que l’homme n’a pas décroché ce dont il rêve jusqu’à l’obsession malgré ses multiples appels du pied et ses opérations de rapprochement avec les dignitaires qui comptent à ses yeux. Or, les raisons qui ont contrarié cette ambition somme toute légitime, l’intéressé doit d’abord les chercher dans sa façon d’être et de paraître au lieu de se venger sur les responsables locaux en se répandant contre eux dans les réunions privées alors que certains l’ont couvert de leurs bienfaits. L’ingratitude totale.
Il n’y a pas pire que la frustration qui prend racine dans l’arrogance.
Brahim Zerkdi, qui a le défaut de se croire plus intelligent et plus malin que les autres, a tenté de devenir de force le maire d’Agadir en séquestrant, méthode très contestable, des élus suite aux dernières élections communales de septembre 2003 alors que la liste de son concurrent USFP a décroché plus de sièges que la sienne. Echec total. Il a fallu que M. Zerkdi soit rappelé énergiquement à l’ordre pour qu’il se résigne à libérer ceux qu’il prenait pour des personnes acquises et dont les voix allaient lui permettre d’être le président du conseil municipal.
Depuis, il a conçu de cette affaire une solide rancoeur contre les acteurs qui représentent la majorité dans la région et qui oeuvrent véritablement pour son développement.
En cela, il agit avec l’esprit de celui qui n’obtenant pas ce qu’il convoite – c’est un peu puéril comme démarche – se démène pour “gâcher la fête“ alors que rien ne l’empêche a priori d’apporter son soutien à l’entreprise de développement de la région dont il est un de ses enfants. C’est vraiment dommage pour lui.

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