«Dans le but d’adopter un système éducatif nouveau, démarqué des aspects négatifs des approches du passé et axé sur l’atteinte des objectifs de notre temps, nous avons décidé de mettre sur pied une commission spéciale composée de personnalités autant averties que concernées par les questions d’éducation, d’enseignement et de formation et par tout ce qui s’y rattache.
Cette commission aura pour mission de proposer les choix fondamentaux qui permettront de réformer en profondeur ce secteur vital, conformément à notre but suprême de bâtir l’école nationale marocaine de demain, une école digne de prendre place dans le siècle prochain. ».
Ces propos figurent dans la lettre royale adressée par Feu SM Hassan II à son conseiller, M. Abdelaziz Meziane Belfquih le 08 mars 1999. Le souverain défunt a démontré la nécessité absolue d’une réforme du système éducatif national. Ce qui implique une mobilisation générale, comme l’a indiqué clairement SM le Roi Mohammed VI dans son discours daté du 12 septembre 2000 à l’occasion de la rentrée scolaire « La mobilisation que Nous attendons de tous pour s’impliquer dans les chantiers de la réforme de notre système éducatif, doit être organisée, gérée de manière rigoureuse, centrée sur des objectifs déterminés, orientée vers les priorités, veillant sur les réalisations adéquates tout en prenant les mesures pratiques, à même de permettre le respect des échéances historiques arrêtées par la Charte nationale de l’éducation et de la formation, en tant qu’étapes phares du processus de réforme, et en particulier l’échéance 2002 à partir de laquelle, chaque enfant marocain ayant atteint l’âge de six ans, trouvera un siège en première année à l’école primaire la plus proche de la résidence de sa famille. » avait dit le souverain.
Et la charte nationale de l’enseignement a vu le jour. . Devenue une sorte d’instance permanente, la COSEF veille sur la mise en oeuvre de la charte de réforme dans les délais fixés, à savoir au plus tard au terme de la décennie nationale de l’éducation et de la formation, proclamée dans la charte.
Elle se consacre aussi à des études et recherches dans le cadre de la réflexion approfondie qu’elle avait eu le mérite d’instaurer dans notre système d’enseignement.De nos jours, nombreux sont les observateurs qui considèrent que le bilan de la COSEF a été positif. Elle est derrière l’attelage de toutes les composantes de la société à propos de la question de l’enseignement. En témoigne notamment l’aval d’une large majorité autour des propositions qu’elle a pu produire.