L’agriculture au Maroc est un secteur majeur de l’économie nationale. Ce secteur contribue avec une part de 13 à 20 % du PIB (produit intérieur brut) national. La culture des céréales demeure prédominante. On compte parmi les principales productions le blé (30 % des terres cultivées), l’orge (27 %), la betterave à sucre, des graines de tournesol, le maïs et des agrumes, raisins, haricots, légumes. Cependant, la production agricole reste très liée aux conditions et aléas climatiques, vu que les variations des récoltes céréalières dépendent des précipitations qui sont globalement insuffisantes et irrégulières.
Le Royaume est un important exportateur de primeurs et d’agrumes. Toutefois, il reste déficitaire en produits de base comme les céréales et le sucre. En effet, les exportations sont très importantes.
La superficie concerne 1,5 million d’exploitations dont 70 % disposent de moins de 5 hectares. Avec 200.000 tonnes de tomates et 450.000 tonnes d’agrumes exportées chaque année, le secteur constitue une source importante de devises.
C’est aussi un domaine qui emploie près de 50% de la population active, soit près de 80 % de l’emploi en milieu rural. Ce qui fait de lui le premier employeur du Royaume. En période de sécheresse, une importante frange de la population est touchée, notamment les agriculteurs et leurs familles.
Il convient de noter que le secteur de l’agriculture est caractérisé par deux modèles. Un secteur traditionnel utilisant l’araire ou la houe, tourné vers les cultures de subsistance, et un secteur moderne, mécanisé, orienté vers l’exportation. Il est vrai que depuis l’indépendance, le secteur agricole a bénéficié d’importants investissements destinés essentiellement à la construction de barrages et à l’équipement de grands périmètres irrigués. Mais plusieurs obstacles entravent encore son développement.