Le secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse vient de lancer un programme national pour faciliter l’accès au savoir et permettre à tous ceux qui désirent enrichir leurs connaissances et développer leurs compétences dans plusieurs disciplines d’y accéder en dehors des contraintes des voies classiques d’apprentissage.
Il s’agit du nouveau programme des « Universités populaires ». Une initiative audacieuse du département dirigé par Mohamed El Gahs et qui a pour objectif de dispenser « le savoir pour le savoir ».
Selon le secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse, ce programme consiste en la création d’un réseau national d’universités populaires qui offrent des cours dans les différentes branches qui vont de la sociologie à la communication en passant par la philosophie, la littérature, l’Histoire, les sciences de l’éducation ou encore le droit.
L’ambition de ses auteurs étant de faciliter l’accès au savoir, le programme repose sur quatre principes : la gratuité et le libre accès aux cours, la non-exigence de diplôme préalable, la non-délivrance de diplômes et l’absence de tout contrôle de connaissances ou d’examens.
« L’Université populaire est une chance offerte à tous ceux qui n’ont pu accéder à des niveaux supérieurs d’enseignement de pouvoir s’initier à des disciplines fondamentales du savoir », explique un communiqué du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse. En effet, les universités populaires offriront à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas pu poursuivre leurs études universitaires la chance d’enrichir leurs connaissances dans n’importe quel domaine de leur choix sans que cela ne perturbe leur emploi de temps habituel. Une chance offerte à tout le monde et sans exception car aucune condition d’âge, de diplôme préalable ou de régularité dans le suivi des cours n’est exigée.
Les intéressés ne seront pas non plus contraints à passer des examens ou des contrôles de fin d’études. « L’Université populaire est un moyen de diffuser le savoir et de le promouvoir non pas comme un simple outil de travail mais pour ce qu’il est fondamentalement : un moyen d’épanouissement personnel, un outil d’appréciation du monde et des ses évolutions, et un préalable à toute citoyenneté éclairée et active », explique le communiqué du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse. Ce sont donc les portes du savoir qui seront grand ouvertes et il suffira, pour en bénéficier, de s’inscrire auprès des délégations du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse dans les villes où les cours seront dispensés. Il s’agit donc d’une démocratisation de l’accès au savoir.
Les cours des Universités populaires auront lieu dans les villes où la mise en application de ce programme sera possible. Cela dépend de l’existence ou non de salles du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse ou tout autre salle qui pourrait être mise à la disposition du programme par d’éventuels partenaires publics ou privés.
Les cours seront dispensés par des enseignants universitaires et des spécialistes bénévoles ou contractuels. La réussite du programme dépend donc de l’adhésion des enseignants universitaires marocains à l’idée du programme et de leur engagement pour généraliser le savoir parmi les citoyens. À ce propos, les responsables du département chargé de la Jeunesse sont très optimistes et comptent beaucoup sur le soutien des enseignants universitaires.
S’agissant de la programmation des cours, il est à signaler que le cycle de formation des Universités populaires se déroulera annuellement du 15 janvier au 15 mai. Les cours, qui seront hebdomadaires, seront dispensés le dimanche après-midi. La durée de chaque séance étant de deux à trois heures.
Pour en bénéficier, les personnes intéressées devront s’inscrire auprès des délégations du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse. Toutefois, l’inscription au préalable ne signifie pas que l’accès aux cours sera restreint. « Les étudiants de l’Université populaire s’inscrivent au préalable pour des raisons de places disponibles, mais l’accès reste libre, pour chaque séance, dans la limite de la capacité d’accueil », précise le communiqué du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse.
S’agissant de la gestion de l’Université populaire, elle sera assurée par le département dirigé par Mohamed El Gahs qui a été à l’origine de l’idée et qui a établi le plan de mise en application.
Ainsi, après le programme des « Vacances pour tous » qui a connu un très grand succès et la réhabilitation des « Maisons des jeunes » à travers le Royaume, le secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse prend une nouvelle initiative qui sera certainement très bien accueillie et qui réussira à donner une nouvelle impulsion à la quête du savoir dans notre pays.