Les sources de financement de l’audiovisuel public sont multiples. Elles diffèrent selon le système adopté par chaque pays et l’importance qu’il accorde à ce secteur. Les trois modes de financement les plus répandus à travers le monde sont au nombre de trois.
La premiere porte sur la taxation via la redevance. C’est le cas du Maroc. Le financement de l’audiovisuel national s’effectue à travers le Fonds de Promotion de l’Audiovisuel dont les ressources proviennent des redevances relevées sur les factures d’électricité.
La deuxième source de financement provient du budget de l’Etat consacré à ce secteur. Plusieurs pays européens recourent à ce système. Cette formule a le mérite d’assurer un financement régulier aux médias publics. Elle présente toutefois certains inconvénients notamment en matière d’indépendance financière de ces organes. Quant au dernier mode de financement, il repose sur le recours aux ressources publicitaires et à la redevance. C’est le cas des deux chaînes de télévision nationales. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Maroc va consolider la tradition en matière de financement de son audiovisuel public.
Difficile d’y répondre pour le moment dans la mesure où le texte de loi n’a pas tranché sur cet aspect.
Pourtant, c’est l’un des enjeux les plus importants de la refonte du paysage audiovisuel national. Il semble que l’Etat veut continuer à garantir le financement de l’audiovisuel public. Du mois pour les quelques années à venir. En attendant que le marché publicitaire explose.