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Gestion de la ville de Casablanca: Quand Sajid fait son Mea Culpa

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«Nous devons nous remettre en cause pour relever les grands défis de Casablanca». Les propos émanent de Mohamed Sajid, maire UC (Union constitutionnelle) de la ville de Casablanca.

Le responsable qui a énuméré les innombrables problématiques rencontrées par la métropole a reconnu, même indirectement, l’échec du conseil de la ville à trouver les solutions efficaces. «Casablanca est grande par le nombre de ses habitants et ses beaux sites. Cependant, elle rencontre aussi de grands problèmes et d’énormes défis. Je pense que nous, membres des instances élues, devrons revoir notre manière de procéder et nos approches de travail», a reconnu M. Sajid.

Mais le maire de la plus connue des villes du Royaume a tenté d’expliquer l’échec du conseil de la ville qu’il dirige pour le second mandat consécutif.
Il a, dans ce sens, expliqué que la métropole est aujourd’hui la plus grande destination des habitants des autres régions du pays, ce qui génère, selon lui, une multitude de problèmes liés notamment aux infrastructures et à l’équipement. Il a également bifurqué sur la problématique du logement rappelant l’existence de plusieurs poches d’habitat insalubre en dépit des efforts consentis durant les dix dernières années. Mais pour Sajid, l’une des plus grandes problématiques est liée au financement.

«Les moyens de la région ou des communes sont insuffisants pour relever tous les défis de Casablanca», a-t-il dit. De son côté, le président de la région de Casablanca, Chafik Benkirane, a affirmé que 50% des problèmes rencontrés par la ville proviennent en effet des petites villes satellites qui poussent dans sa périphérie. Il a, dans ce sens, cité l’exemple des villes de Nouaceur, Mohammedia et Médiouna.

Si le diagnostic dressé par les élus de Casablanca reste exact dans sa majeure partie, ces mêmes élus omettent cependant de parler du blocage dans les instances élues, notamment au conseil de la ville de Casablanca.

Mohamed Sajid gère, en effet, le conseil grâce à une majorité fragile et pour le moins hétéroclite. Coincé dans d’interminables combats politico-politiciens où se mêlent parfois les intérêts d’un parti ou plusieurs avec les intérêts de certains élus, le conseil se retrouvait bloqué des mois durant. Un blocage qui avait un impact direct sur les grands projets structurants dans la ville.
Reste maintenant à savoir si les élus se décideront enfin à mettre de côté leurs divergences pour se mettre enfin au service de Casablanca et des Casablancais.

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