«Nous sommes déterminés à poursuivre la réalisation des méga-chantiers d’habitat salubre. A ce propos, Nous insistons pour que cette action s’inscrive dans le cadre des plans d’urbanisation, de sorte que chaque village et chaque bourgade deviennent un centre d’activités économiques génératrices d’emplois et de revenus stables et favorisant le sentiment d’attachement à la terre ». C’est en ces termes que SM le Roi Mohammed VI a parlé, dans son discours du Trône de samedi 30 juillet 2005, de sa vision des chantiers d’habitat au Maroc.
Des chantiers qui sont au nombre de 195, lances par le Souverain depuis son intronisation en juillet 1999 jusqu’à fin juin 2005. Douze d’entre eux, dit grands projets d’aménagement foncier constituent une quote-part essentielle en termes d’unités produites ainsi qu’en ce qui concerne les investissements effectués.
Les douze projets totalisent ainsi une consistance de 77.800 unités pour un coût global de près de 8,60 milliards de dirhams.
En tête de ces projets d’habitat se trouvent les deux villes nouvelles, Tamansourt à Marrakech et Tamesna dans la banlieue de Rabat. La première, initiée par SM le Roi le 9 juin 2004, s’étendra sur 1180 hectares et comprendra 58.000 unités. La seconde nouvelle cité, dont le projet a été présenté au Roi le 22 juillet 2004, s’étendra sur 860 hectares et sera constituée de 52.000 unités de logement. Aux côtés de ces nouvelles villes, quatre nouveaux pôles urbains sont en édification. L’objectif est le même : créer de nouveaux pôles de développement tout en réduisant le pression de la demande d’habitat exercée sur les grandes agglomérations.
Ces nouveaux pôles éliront domicile à Meknès, Agadir et Tinghir. Dans la cité ismaïlienne, le nom choisi pour ce grand projet de 253 millions de dirhams est « Ryad Ouislane ». Lancé par le Souverain le 7 septembre 2004, il couvre 123 hectares et comportera 2830 unités. Dans la capitale du Souss, ce sont deux pôles qui sont actuellement en chantier. Le premier a pour nom «Taddert» et s’étendra sur 238 hectares. Nécessitant un investissement global de 574 millions de dirhams, il concerne la réalisation de 9713 unités. Le second nouveau pôle urbain gadiri s’intitule «Adrar ».
Lancé le 7 février 2005 sur une superficie de 149 hectares, il prévoit la réalisation de 2342 unités pour un investissement global de l’ordre de 380 millions de dirhams. Pour ce qui est du dernier pôle urbain (« Todgha » présenté au Souverain le 31 janvier de cette année), il sera édifié sur une superficie de 160 hectares avec un budget de 80 millions de dirhams.
Et en parallèle, un grand effort a été fourni en ce qui concerne la conception, l’étude et le lancement des fameuses « Zones d’urbanisation nouvelles ». La plus avancée est celle de Hay Mohammadi à Agadir. Lancée le 13 juin 2000, elle s’étend sur une superficie totale de 465 hectares pour une consistance de 7083 unités, ce qui a nécessité un investissement global avoisinant les 1,2 milliard de dirhams.
La ZUN Selouane près de Nador est également à citer puisqu’elle concerne la réalisation de 5770 unités pour un investissement global de quelque 590 millions de dirhams. Pour ce qui est de la zone d’urbanisation nouvelle d’Oulad Zaër près d’Aïn Aouda, elle a une consistance de 3936 unités pour un investissement global avoisinant les 426 millions de dirhams.
La ZUN Sidi Abdellah à Salé mérite également d’être citée. Présentée au Souverain le 4 juin 2003, elle s’étend sur 119 hectares pour un coût global de 425 millions de dirhams.