«Fouineur» ou encore «bidouilleur». Tels sont les termes en français qui correspondent le plus à cette véritable spécialité qu’est devenu le hacking. Un hacker désigne un spécialiste en informatique qui peut intervenir dans la programmation, l’administration ou la sécurité des réseaux informatiques, opérant de façon illégale ou non éthique et ayant Internet comme outil. Les hackers ont leur propre éthique.
Elle stipule que toute information est par nature libre, qu’il ne faut pas se fier à l’autorité et qu’il faut promouvoir la décentralisation. Les hackers se jugent par leurs prouesses, non par d’autres hiérarchies sociales (ce qui permettra à un jeune prodige d’une dizaine d’années de rejoindre le groupe). Le jargon informatique définit différentes catégories de hackers en fonction de leur légalité ou de leur nuisance dans les réseaux informatiques. Il y a d’abord les chapeaux blancs, consultants en sécurité, administrateurs réseaux ou cyber-policiers qui ils ont un sens élevé de l’éthique et de la déontologie.
Ensuite, il y a les chapeaux gris. S’ils n’hésitent pas à pénétrer dans les systèmes sans y être autorisés, ils n’ont pas pour but de nuire. C’est souvent l’« exploit informatique » qui les motive, une façon de faire la preuve de leur agilité. Enfin, il existe les chapeaux noirs : créateurs de virus, cyber-espions, cyber-terroristes et cyber-escrocs, eux, sont nuisibles et n’ont aucun sens de l’éthique. Ils correspondent alors à la définition du «cracker». Notons que, au sens originel du terme, un «hacker» ne peut être nuisible. C’est pourquoi il faut se garder de l’amalgame entre les termes hacker et cracker ou encore pirate informatique. Un cracker (craqueur, casseur ou déplombeur), lui, est une sorte de pirate informatique spécialisé dans le cassage des protections dites de sécurité des logiciels. Le cracker n’agit pas sur Internet.
Le cracking ne se limite pas à l’attaque ni à l’étude de logiciels, mais plus souvent aux codes secrets, c’est-à-dire à la cryptographie, domaine dans lequel leurs connaissances mathématiques et informatiques font d’eux d’excellents casseurs de code. Les motivations des crackers sont assez difficiles à cerner, deux discours sont entendus suivant de quel côté de la barrière on se place. Les crackers ont tendance à mettre l’emphase sur la difficulté technique et la compétition qui s’instaure entre crackers ou entre crackers et créateurs de logiciel. Les créateurs et éditeurs de logiciel eux considèrent le point de vue purement économique, un crack utilisé par 50.000 personnes sur un logiciel valant 100 € leur coûte 5.000.000 €.
Le plus dangereux de tous restent le pirate informatique qui est tout simplement est une personne commettant des actes considérés comme des délits ou des crimes dont l’objet ou l’arme sont liés à l’informatique. Ce terme fait référence aux pirates du milieu maritime et porte notamment sur les détournements de fonds effectués sur Internet, ou des copies d’œuvres sans respecter le droit d’auteur ou le copyright.
Source : http://www.wikipedia.fr