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Karam : « la presse doit être responsable »

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Aujourd’hui Le Maroc : Pensez-vous que la liberté de la presse doit être limitée ?
Mohamed karam : Ce qui est sûr, c’est que les médias, de manière générale, ont une lourde responsabilité qui nécessite un minimum de maturité. Car les dégâts que peut avoir un article de journal, par exemple, sont très difficilement réparables. Les journalistes doivent être conscients de cet état des choses.
Ceci dit, il est tout à fait légitime qu’un journaliste cherche à atteindre l’information où qu’elle se trouve. Il doit d’ailleurs bénéficier de tous les moyens nécessaires pour accomplir sa tâche.

La liberté de la presse peut-elle atteindre l’institution royale, par exemple ?
En fait, il y a une infinité de manières de critiquer l’action publique et la politique générale du pays. Il est tout à fait normal qu’une personnalité publique soit soumise à des critiques de la part des journalistes. Mais de là à manquer de respect pour telle institution ou telle responsable, c’est intolérable. Il y a des lois qui répriment la diffamation et les journalistes doivent savoir qu’ils peuvent aisément faire l’objet de poursuites judiciaires.

Qu’est-ce qu’ils encourent justement ?
Vous savez que le code de la presse lui-même prévoit des sanctions, parfois assez lourdes, à l’encontre des organes de presse et des journalistes reconnus coupables de diffamation. Ceci sans parler de la Constitution, pour la personne du Roi et sa Famille. Mais, encore une fois, j’insiste sur cette notion de respect qui peut paraître floue pour certains mais qui, à mon sens, est hautement importante.

N’avez-vous pas l’impression que tous ceux qui souffrent d’un manque de légitimité s’acharnent sur la monarchie ?
Justement, c’est une question à laquelle ces personnes doivent répondre. Mais comme je vous l’ai dit, la critique objective de l’action politique, la recherche de la vérité se distinguent clairement de la diffamation et l’insulte. Ceux qui ne voient pas la différence entre ces deux notions sont, sans aucun doute, de mauvaise foi.

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