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La démocratie locale se met en marche

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Une grande initiative pour l’approfondissement du processus de démocratisation du Maroc. SM le Roi a annoncé, dans son discours de la Marche Verte, la décision du Royaume de mettre en œuvre le plan de régionalisation avancée. Cette initiative, portée par la volonté royale, promet de révolutionner le mode administratif national. La question du Sahara s’inscrit dans cette même optique. Le Sahara marocain est cité comme une priorité dans cette dynamique de régionalisation. «Le Maroc ne restera pas les bras croisés, pas plus qu’il n’acceptera que son évolution démocratique et son développement soient subordonnés aux calculs et aux manœuvres d’autrui», avait affirmé le Souverain. «Aussi avons-nous décidé, avec l’aide de Dieu, d’amorcer une nouvelle phase dans le processus continu des réformes globales que nous conduisons, en lançant la dynamique d’une régionalisation avancée et graduelle, englobant toutes les régions du Maroc, avec à leur tête la région du Sahara marocain», a ajouté le Souverain. Le message royal est clair. Le Maroc ne peut désormais dépendre de la volonté de ceux qui font tout pour faire perdurer le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara.  Les négociations sur la base du plan d’autonomie proposé par le Maroc ont été bloquées par l’Algérie et le Polisario. L’offre marocaine d’autonomie répond plutôt à un besoin intérieur, celui d’avancer dans la concrétisation du processus de démocratisation élargie. 
Le projet a été accueilli avec satisfaction de la part de toutes les composantes de la société civile et politique qui n’ont pas manqué d’exprimer leur soutien au projet.
Certes le souci du Maroc d’instituer un système régional ne date pas d’aujourd’hui. Le processus de régionalisation a pris sa première forme en 1971 avec la mise en place de sept régions. Simplement, ce processus n’instaurait aucune compétence normative au profit des régions. Alors que la régionalisation politique avancée visée aujourd’hui débouchera sur une dualité de sources normatives et sur la reconnaissance éventuelle d’un pouvoir législatif régional.
L’année 2009 verra l’institution de la commission consultative pluridisciplinaire, première phase d’un grand chantier qui se prolongera sur le long terme. Dans ce cadre, le Souverain avait déclaré  : «A l’instar de ce que nous faisons pour la gestion des questions majeures de la Nation, nous avons décidé d’adopter une approche démocratique, inclusive et participative dans l’élaboration de ce projet».
La commission sera composée de personnalités connues pour leur compétence, leur vaste expérience et leur hauteur de vue. Il s’agit d’un groupe d’experts qui sera chargé d’élaborer une vision de la nouvelle région en revoyant tous les paramètres concernant le découpage, les attributions et les pouvoirs de substitution.
Le projet est donc une nouvelle étape qui va dans le sens de la démocratisation et de la consécration de l’Etat de droit.

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