Après la diplomatie économique, menée à coup d’investissement, parlementaire, initié par les députés représentants du peuple, place actuellement à la diplomatie syndicale, tout aussi efficace et tout aussi active de la diplomatie dite classique.
Au Maroc, en plus de leur action de défense des droits des travailleurs dans tous les secteurs de production, les syndicats ont également initié plusieurs actions à l’international, visant essentiellement la sensibilisation de l’opinion publique mondiale quant à la question de l’intégrité territoriale. Cette action internationale des syndicats marocains s’inscrit dans le cadre des organisations syndicales mondiales auxquelles nos centrales sont affiliées.
Pour l’Union marocaine de travail (UMT) par exemple, la scène favorite de lobbying n’est autre que la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) dont le siège est en Belgique et dont l’assise de travailleurs est de l’ordre de 149 millions d’adhérents. Dans les différentes manifestations organisées par la CISL, les tentatives des séparatistes ont été nombreuses et ont été à chaque fois avortées par les représentants marocains.
La diplomatie syndicale est également le propre des autres centrales nationales. L’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT), membres pour leur part de la Confédération mondiale du travail (CMT, organisation qui rassemble des syndicats de pays non-alignés, essentiellement arabes et africains) ont eu, à plusieurs reprises, l’occasion de défendre les positions du Royaume dans le cadre de ce conflit. Sur la scène maghrébine et arabe, les syndicats marocains ont également été très actifs.
D’abord au niveau de l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (l’USTM), dont le siège se trouve à Tunis et au sein de laquelle les tentatives des séparatistes ont été très nombreuses pour jeter le discrédit sur la position légitime du Royaume quant à son intégrité territoriale du Maroc.
Ensuite au niveau de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA, basée à Damas), dont l’UMT est membre fondateur. Au niveau africain, les syndicalistes marocains sont très actifs au sein de l’Organisation régionale africaine (ORAF) dont le siège se trouve à Nairobi.