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La flexibilité du travail, une condition nécessaire à l emploi

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«Les chiffres remarquables de l’enquête montrent non seulement que les entreprises ont l’intention de recruter mais que leur objectif est d’investir dans les ventes et le marketing, ce qui prouve qu’elles considèrent que le moment est opportun pour agir et booster les ventes», a souligné à ce propos Joanne Bushell, vice-présidente de Regus.
Et de poursuivre, : «Ces résultats laissent penser que les professionnels des ventes et du marketing seront très recherchés dans les mois à venir. Les entreprises ont besoin de réfléchir à leur manière de recruter et de fidéliser les meilleures ressources dans ces domaines, afin d’assurer leur compétitivité sur leur marché».
Pour elle, toutes les tendances indiquent que la flexibilité du travail ne sera plus seulement «un avantage agréable», mais une condition nécessaire à l’emploi, devenant pour toutes les entreprises un facteur clé pour recruter et fidéliser les meilleurs collaborateurs. De plus, les jeunes générations faisant leur entrée sur le marché du travail ont des attentes très différentes quant au travail et considèrent que la flexibilité et la qualité de vie sont plus importantes que certains avantages plus traditionnels. Cependant, offrir une flexibilité sur le plan professionnel présente également des avantages supplémentaires en aidant les entreprises à réduire leurs frais d’espace de travail fixe et à accroître la productivité de leurs collaborateurs.

Organisation internationale du travail

L’optimisme n’est pas général…

Aucune amélioration du marché du travail des jeunes n’est à attendre à moyen terme, avec un taux de chômage mondial des 15-24 ans attendu à 12,8% en 2018 contre 12,3% en 2013, révèle, pour sa part, une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT) publiée hier, mercredi 8 mai. En 2013, à l’échelle mondiale, il y aura près de 73,4 millions de jeunes chômeurs, une augmentation de près de 3,5 millions depuis 2007 et de 0,8 million depuis 2011, précise le rapport «Tendances mondiales de l’emploi des jeunes». Ainsi, globalement, entre 2012 et 2018, le nombre de jeunes chômeurs va augmenter de plus de deux millions, ce qui équivaut à une progression de près de 25%. «Un des éléments les plus effrayants est la méfiance des jeunes générations actuelles vis-à-vis des systèmes politiques et socio-économiques», estime l’OIT. «Une partie de cette méfiance s’est exprimée à travers des manifestations politiques, tels que les mouvements anti-austérité en Grèce ou en Espagne» où les jeunes chômeurs représentent plus de la moitié des jeunes actifs, explique l’Organisation.

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