«Sous la responsabilité des Walis de région de notre majesté, des centres régionaux d’investissement, ayant deux fonctions essentielles, l’aide à la création d’entreprises et l’aide aux investisseurs, et donc composés de deux guichets». C’est en ces termes que la lettre adressée par le Souverain au Premier ministre réaffirme la mise en place de cet instrument institutionnel de promotion de l’investissement. La missive royale souscrit à une véritable démarche méthodologique. Les fonctions attribuées aux centres régionaux d’investissement s’articulent autour de deux principales prérogatives. La première qui repose sur la fonction «d’aide à la création d’entreprises» sera le principal interlocuteur des entrepreneurs potentiels. Ce guichet concentrera l’ensemble des formalités exigées pour la constitution d’une entreprise. Encore plus, dans un esprit de célérité, «un formulaire unique» sera à la disposition des intéressés. L’entité sera accompagnée d’un réseau d’annexes, tant au niveau provincial, préfectoral que communal. Une directive royale est également adressée au personnel du guichet d’aide à la création d’entreprises. En effet, ce dernier récolte auprès des administrations compétentes, les documents et les attestations, auxquels sont soumises les constitutions d’entreprises. Et suite à un délai déterminé par le wali, le préposé au guichet remet en mains propres au demandeur, les pièces attestant de la constitution effective de l’entreprise.
La seconde fonction assignée aux centres régionaux d’investissement sera sous la forme d’«un guichet d’aide aux investisseurs». Il renseignera les investisseurs sur l’ensemble des informations nécessaires, pour l’investissement sur le plan régional. La lettre royale va plus loin. Elle détermine même par rapport aux montants des fonds susceptibles d’être injectés, les modes de prestations fournies par ce guichet. Ainsi, ce dernier examine et prépare les demandes administratives et les actes y afférents. Tous les secteurs d’activités sont à exploiter. Toutefois, cette première prestation ne s’occupe que des investissements, dont le montant ne dépasse pas les 200 millions de DH.
En revanche, lorsque la somme excède ce seuil, le guichet étudie également les projets de contrats négociés avec l’Etat. Le bénéfice pour l’investisseur n’en sera que plus important. Il pourra ainsi profiter d’avantages particuliers. Dès lors, l’exécution de la convention n’en sera que plus efficace.