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La mise en orbite du plan Offshoring

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Salaheddine Mezzouar tient son pari. Le ministre du Commerce et de l’Industrie et de la Mise à niveau de l’économie nationale entend faire démarrer la zone de Casashore dès le premier trimestre 2007. Les premiers lots seront bientôt livrés. De grosses cylindrées comme Tata ont déjà  signé des conventions avec l’Etat, donnant encore plus de crédibilité à ce vaste plan inspiré de l’étude Mackensey. L’investissement pour Casashore aura coûté 1,7 milliard de dirhams. L’objectif de ces zones offshore sera de créer 100.000 emplois directs et indirects.
Plusieurs services seront fournis sur place, notamment les télécommunications et l’Internet haut débit.
«L’offshoring connaît un franc succès auprès des
entreprises, dont certaines sont déjà en phase d’étude en vue de leur implantation sur le site de ce projet. L’intérêt qu’accordent des firmes de renommée internationale tant francophones qu’anglophones est exceptionnel. Il s’agit d’opérateurs qui s’activent dans des secteurs liés notamment à l’informatique», a annoncé M. Mezouar dans une information relayée par l’agence de presse MAP. En effet, le développement de l’offshoring au Maroc s’inscrit dans le cadre du plan «Emergence». Ce secteur qui propose d’accueillir des services externalisés des grandes entreprises internationales permettra de créer 100.000 postes d’emploi. Pour ce créneau, le gouvernement incite les investisseurs étrangers à venir s’implanter à Casashore, Rabat Technopolis, Tangershore ou Marrakechshore qui seront équipés «des meilleurs standards mondiaux de qualité et de coût», avec un loyer de 8 euros/m2/mois.
L’offre marocaine s’articule autour de trois axes,
l’offre marocaine accorde des facilités fiscales et
encourage la formation. Pour séduire davantage les investisseurs dans ce domaine, des facilités sont proposées en matière de fiscalité et d’infrastructures. Il s’agit notamment de :
– La fiscalité du travail : un taux unique de 20% pour l’IGR avec un régime spécial pour les expatriés et une défiscalisation complète du premier emploi pour un salaire mensuel  de moins de 550 euros par mois;
– L’impôt sur les sociétés : il s’agit d’une « fiscalité radicalement allégée» avec exonération de l’IS et droits de douane inférieurs à 2,5%;
– Le régime administratif : guichet unique sur zone, flexibilité totale du nouveau code du travail en plus des simplifications administratives. Parmi les grosses signatures  conclues au mois de décembre 2006, celle de l’Indien Tata qui compte
employer 500 personnes dans son «Deliver-center» destiné à l’Europe. Dans les rangs, il y a aussi  Bnp-Paribas, Renault, Capgemini, GFI Informatique, France Telecom, Accenture, Atos Origin. Pour sa part, Unilog, entreprise informatique installée à Rabat, entend porter ses 140 emplois à 500 d’ici 2009. Au chapitre des grosses délocalisations, il y a le français Axa, qui compte transférer 1500 emplois administratifs au Maroc.
Egalement intéressé,  l’opérateur de téléphonie mobile Orange créera près de 1.000 emplois dans le cadre de l’externalisation de son parc clients.

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