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La Palestine, une cause nationale.

Non seulement parce qu’il n’a aucun intérêt étroit dans la région du Moyen-Orient, que le Maroc soutient la cause palestinienne, mais parce que les Marocains sont, avant tout, arabes, musulmans, africains, et surtout épris de justice et de vérité.
Quand le Souverain marocain annonce devant les assises de la 107ème session de l’Union interparlementaire ( UIP), que le Maroc «tient à exprimer son inquiétude et son amertume, face à la logique de la force et des tueries que le gouvernement israélien a choisi d’adopter à l’égard du peuple palestinien désarmé, il ne fait qu’exprimer le sentiment de tous les Marocains, à l’égard de cette question.
Depuis toujours, et ce, alors même qu’ils appartiennent au pays arabe le plus lointain (ou probablement parce qu’il est le plus lointain) de la région du Moyen-Orient, en général et de la Palestine, en particulier, que les Marocains ont toujours fait de la cause palestinienne, une question nationale. Dans les meetings des partis politiques, les rassemblements des syndicats et les manifestations des militants des droits humains, les observateurs se sont habitués à voir dans les banderoles et à entendre les slogans et leitmotiv qui rappellent l’arabité de la Palestine en même temps que la marocanité du Sahara. En 1969 déjà, face à l’échec arabe lors de la guerre des six jours en 1967, l’annexion d’Al Qods par l’Etat sioniste, le 27 juin 1967, et l’incendie le 21 août de la même année de la mosquée Al Aqsa, haut lieu saint, le Maroc abrite une conférence islamique, qui allait donner naissance, par la suite, à l’OCI ( Organisation de la Conférence islamique).
Depuis lors, les sommets arabes les plus importants se sont tenus dans cette partie du monde pour trouver les solutions adéquates aux divergences entre les pays arabes et élaborer les politiques à même de faire face à l’expansionnisme ou à l’entêtement israélien. Si aujourd’hui SM Mohammed VI déclare que «le peuple palestinien frère a le droit d’établir son Etat indépendant, avec, pour capitale, Al Qods Al Charif, symbole de la coexistence, de la complémentarité et de la fraternité entre tous les peuples et toutes lmes religions de la région du Moyen-Orient», il ne fait que réitérer, en fait, la position marocaine à cet égard. Sans paternalisme aucun, ni mercantilisme politique. Mais, en même temps, Il rappelle la détermination du Maroc à défendre cette cause. Pour le bien des Palestiniens, de la Justice et de la paix dans le monde. Une donne qui fait sa crédibilité et confirme sa grandeur, aux yeux des peuples épris de liberté.

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