Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur "l’application de la loi sur la libéralisation des prix et la concurrence", M. Talbi Alami a affirmé que ce conseil est une institution indépendante et qu’il n’est pas question de s’ingérer dans ses affaires intérieures en particulier celles concernant son fonctionnement.
Il a également ajouté que l’opération de libéralisation a été précédée par une étude approfondie et exhaustive des secteurs concurrentiels en particulier le tabac, les sacs de sang et ses dérivées, les quotidiens, le renseignement, le remorquage dans les ports, l’assurance automobiles, les commissions accordées aux courtiers dans le secteur des assurances et la publicité.
S’agissant des secteurs que l’Etat continue à réguler, le ministre a indiqué qu’il s’agit de la farine nationale du blé tendre, le sucre, le tabac industriel, l’électricité, l’eau potable, l’assainissement liquide, les hydrocarbures et le transport routier des voyageurs.
Ils concernent également le transport urbain des personnes, les produits pharmaceutiques, les produits à usage vétérinaire, les honoraires, les prestations médicales fournies par le privé, les activités des sages-femmes et des infirmiers exerçant dans le secteur privé, les livres scolaires et les contrats des agents de justice.