Treize partis disposent de quelques sièges chacun, avec en tête le parti de la justice et du développement (PJD) qui en compte cinq suivi par le parti de la réforme et du développement (PRD) de Abderrahmane Cohen et les SAP avec trois sièges chacun. L’USFP, le PI, le PPS, le CNI, le FC le PND, l’UC, le MNP, le PRE de Chakir Achehbar et l’ICD de M.Benhammou, se sont octroyés deux sièges pour chaque formation. Les autres parties sont sorties bredouilles. Il s’est avéré que le RNI, le MP, le MDS et l’ID n’ont aucune présence à Settat, contrairement à ce qu’ils ont réalisé dans d’autres villes. Les dés sont donc jetés, et le PJD se retrouve au coeur de la mêlée. A première vue, toute spéculation peut s’avérer dérisoire compte tenu de la nature des partis qui se départagent les sièges de Settat. On parle déjà d’un rapprochement PND-PJD. Si cela se trouve, un autre parti de l’opposition pourrait se joindre à cette alliance, ce qui va faire neuf voix et si les sans appartenance politique s’y joignent, cela va faire dans les douze voix. Encore loin du nombre majoritaire à savoir seize. Une alliance des partis de la Koutla paraît plutôt improbable, du moment que chaque parti ne dispose pas plus de deux sièges. Mais si en revanche, le parti de Mahjoubi Aherdane se range du côté du clan PJD-PND, et si ce même clan réussit également à attirer l’ICD dans son sillage, le compte y serait. Encore faut-il que toutes ces formations trouvent un terrain d’entente pour faire aboutir la marche. D’ailleurs, l’on voit mal comment tous ces partis se départageraient. Ce qui est certain en tout cas à la ville de Settat, c’est que le PJD serait l’allié convoité.