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Le Royaume fait un grand pas vers l’intégration européenne

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L’année 2008 marquera l’avènement d’une nouvelle étape prometteuse dans les relations entre le Maroc et l’Union européenne. Les efforts déployés par le Royaume depuis l’an 2000 pour obtenir le statut de partenaire privilégié de l’Europe se solderont par un acte majeur, soit la signature d’un accord octroyant au Maroc un «statut avancé» auprès de l’UE. C’est ce que laisse entrevoir la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. Dans une déclaration à la presse, à l’issue des travaux de la 6ème réunion des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée occidentale, organisée lundi et mardi à Rabat, sous la présidence marocaine, la responsable européenne a formulé l’espoir qu’à la fin de la présidence française (fin décembre 2008), «on aura tous les éléments pour octroyer le statut avancé au Maroc».
Dans la même déclaration, Mme Ferreror-Waldner a assuré que cet accord sur le statut avancé vise à «rendre encore plus proches les relations entre le Maroc et l’UE, et à faciliter une intégration plus approfondie. Le statut avancé concerne le dialogue politique avec le Royaume, et lui offre la possibilité de faire partie des programmes et des agences européennes ouverts jusqu’à présent seulement aux candidats à l’adhésion», a précisé Mme Ferrero-Waldner. Par la même occasion, la responsable de la diplomatie européenne a affirmé que ce nouveau contrat entre le Maroc et l’UE ne sera pas du «prêt-à-porter», mais bien «du sur mesure». «Ce statut sur mesure devra permettre au Maroc d’être intégré dans un certain nombre de programmes et d’agences européennes (agence agroalimentaire, agence spatiale, d’environnement, etc) et instaurer un dialogue politique plus poussé avec le Royaume», a-t-elle expliqué.
Autre retombée positive de l’accord qui s’annonce, c’est l’opportunité qu’il offre pour promouvoir les échanges humains avec l’Europe dans un cadre légal et obtenir des mesures de facilitation des visas.
Les fruits escomptés de cet accord sont aussi nombreux que très encourageants. Cette formule, qui donne au Maroc le privilège d’être le premier pays à en bénéficier, fait déjà rêver bien d’autres pays en quête d’un nouvel accord de partenariat avec l’Europe, tels que la Moldavie, l’Ukraine et Israël. A ce propos, la responsable européenne n’a pas exclu d’étendre cet accord à d’autres pays, «même s’il ne se nommera pas statut avancé car ce terme a été choisi par le Maroc».
«Avec le Maroc il n’y a pas de problème, le pays a fait des progrès et devra continuer de les faire dans nombre de domaines économiques et procéder à des réformes», a précisé Mme Ferrero-Waldner, en réponse à une question sur une éventuelle adhésion d’autres pays candidats à cette nouvelle formule contractuelle. Evoquant les réformes initiées par le Royaume, la responsable européenne s’est notamment félicitée du nouveau Code de la famille et des réalisations accomplies en matière des droits de l’Homme. Autant d’autres réformes entreprises par le Maroc ont suscité un intérêt grandissant à l’extérieur. Ce n’est surtout pas un hasard si les efforts du Royaume se voient aujourd’hui récompensés.

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