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Le wali se saisit du dossier

Le wali du grand Casablanca, M’hamed Dreyef, a reçu, mardi en début d’après-midi, des représentants du syndicat des chevillards. A l’ordre du jour, discuter de la grève qu’observent les chevillards depuis le 29 juin et partant, trouver une solution concrète à leurs doléances. « Lors de cette entrevue, le wali a estimé que la convention signée par son prédécesseur, Driss Benhima, entre la Communauté urbaine de Casablanca et le syndicat des chevillards, doit être appliquée au plus vite », affirme Ahmed Omari, secrétaire général du syndicat national des chevillards. Conclue en septembre dernier, cette convention prévoyait, notamment, de lutter sérieusement contre l’abattage clandestin. Cette pratique, toujours de mise, représente un réel danger pour la santé publique, car elle n’est soumise à aucun contrôle médical. Mais manifestement, aucune action d’envergure n’a été lancée par les autorités pour en finir avec l’abattage clandestin. Nommé il y a, à peine quelques semaines, cette grève représente un véritable défi social de M’hamed Dreyef. Il devait d’effectuer, hier, une visite de terrain aux abattoirs de Casablanca afin de s’enquérir de la situation. Mais tout cela ne semble pas calmer la colère des chevillards. « La grève se poursuivra jusqu’à ce que le dialogue aboutisse à des résultats concrets », assure Ahmed Omari. Et d’ajouter que « le wali a fait preuve de compréhension mais nous ne pouvons pas faire marche-arrière sans obtenir des garanties ». Omari rappelle que les revendications des professionnels sont nombreuses. C’est le cas notamment de la taxe à l’abattage. « Elle est trop élevée » estime-t-il. En fait, cette hausse est la conséquence du transfert vers les nouveaux abattoirs, techniquement beaucoup plus performants. Il est donc normal que les taxes subissent une hausse. Les chevillards insistent également sur l’instauration d’une salle de ventes pour leurs produits. En outre, ils pointent du doigt la « mauvaise gestion des abattoirs » coupable, selon eux, de « la mise sur le marché d’une viande de qualité médiocre. Les chevillards exigent également que les grandes surfaces s’approvisionnent obligatoirement des abattoirs.

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