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L’UGTM épingle le gouvernement

Pour certains syndicalistes et cadres du Parti de l’Istiqlal, l’austérité est un Tout indivisible qui nécessite des mesures générales et globales ne ménageant aucune catégorie sociale ou professionnelle.
Mohamed Benjelloun Andaloussi, membre du Comité exécutif du Parti de l’Istiqlal et du Bureau exécutif de l’UGTM, toute évaluation ou critique des discours gouvernementaux ou des intentions d’action doit tenir compte d’un fait paradoxal qui caractérise, depuis belle lurette, la gestion du pouvoir exécutif au Maroc. «Les déclarations gouvernementales, dit-il, n’ont aucun rapport avec les mesures concrètes prônées par les pouvoirs publics. Elles sont purement formelles et ne se traduisent guère à travers les lois de Finances et les dispositions concernant les budgets de l’Etat». Ces derniers, ajoute-t-il, sont préparés et confectionnés dans l’optique de répondre aux exigences des institutions monétaires internationales et de plaire au capital privé. Partant de cette confession «de principe», M. Andaloussi décortique la déclaration gouvernementale et la loi de finances pour l’année 2003. celles-ci, précise-t-il, comportent plusieurs lacunes. D’abord, en ayant le souci de plaire au patronat et aux entreprise, le gouvernement a procédé, une fois encore, au gel des textes de loi concernant les incidents du travail ; et ce alors que les procédures de son adoption ont été déjà prises et entamées.
Dans le même ordre, tous les autres aspects touchant au monde du travail sont mis à l’ombre, dont principalement le code du travail, qui n’a pas pu voir le jour en raison du campement du patronat et des différents syndicats sur leurs positions et de la persistance du gouvernement sortant à vouloir aboutir à un consensus à ce sujet. Outre ces dossiers, le gouvernement n’a fait aucun geste notable, ajoute-t-il, dans le sens de l’application du principe de l’échelle mobile des salaires.
Bref, la nouvelle loi de Finances s’inscrit dans le cadre d’une politique de continuité par rapport au passé. Pour ce qui est des alternatives possibles, le dirigeant istiqlalien propose la mise en place d’un nouveau régime de sanctions à l’encontre du trafic des devises vers les pays étrangers et la « ré-injection » de ces fortunes dans l’économie nationale.En plus de cette mesure, il préconise la réduction des enveloppes budgétaires consacrées aux visites à l’étranger.

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