"La privatisation n’a plus d’importance dans l’équilibre des finances publiques", a souligné jeudi M. Oualalou dans un entretien au journal Al Ittihad Al Ichtiraki (gouvernemental).
La Compagnie de navigation maritime (COMANAV) compte parmi les sociétés à privatiser en 2007, a indiqué le ministre.
La part de l’Etat dans COMANAV (52%) va être cédée, les 48% restants devant être conservés par la Caisse de dépôts et de gestion (CDG, publique) et la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE, privée), avait indiqué le PDG de cette compagnie Toufiq Ibrahimi.
Le ministre des Finances a estimé "probable" que l’Etat rouvre en bourse sa part dans le capital de Maroc Telecom, l’opérateur historique dominé à 51% par Vivendi Universal. "Je dis peut-être parce que la décision n’a pas encore été prise", a-t-il souligné.
L’Etat marocain détient encore 34,1% de Maroc Telecom. Le journal marocain l’Economiste avait assuré début octobre que l’Etat s’apprêtait à céder 4% du capital de Maroc Telecom pour environ quatre milliards de dirhams (360 millions d’euros).
Le programe marocain des privatisations a démarré en 1993. Jusqu’en septembre 2005, 44 sociétés et 26 hôtels ont été cédées au privé dégageant une recette globale de 77 milliards de dirhams (7 milliards d’euros), selon le ministère des Finances.