ALM : Quelles sont les décisions qui ont été prises lors de la toute dernière réunion du comité exécutif ?
Mohamed Ansari : Le comité exécutif du parti s’est effectivement réuni lundi 27 août 2012. Mais il faut dire que nous étions avant cette réunion devant deux handicaps majeurs. Le premier concerne la liste des membres du conseil national. Le deuxième handicap est plutôt d’ordre logistique relatif à l’utilisation de la carte à puce électronique par les membres du conseil national pour l’élection du prochain secrétaire général du parti. En ce qui concerne le premier point, nous sommes parvenus à la validation d’une liste définitive du conseil national suite à un consensus des membres du comité y compris les deux candidats pour le secrétariat général. S’agissant du deuxième point, il existe aujourd’hui un accord entre les membres du comité exécutif sur l’efficacité des puces électroniques dans l’élection du secrétaire général à l’instar d’autres formations politiques nationales qui ont adopté la même démarche avec succès.
Qu’en est-il des candidatures pour le secrétariat général ?
Les deux candidats pour le poste du secrétaire général de l’Istiqlal, à savoir Abdelouahed El Fassi et Hamid Chabat maintiennent toujours leurs candidatures. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils seront les seuls candidats pour ce poste lors de la prochaine session de notre conseil national.
Y a-t-il d’autres responsables qui ont déjà annoncé leur candidature?
Pour le moment, nous n’avons encore reçu aucune nouvelle candidature officielle mais on peut dire que nous avons aujourd’hui 24 candidats potentiels, puisque tous les membres du comité exécutif ont le droit de se porter candidats. Même les membres du conseil de la présidence qui sont au nombre de trois actuellement, peuvent briguer un mandat à la tête du parti. Dans ce sens, nous nous attendons d’ailleurs à une ou deux nouvelles candidatures pour le secrétariat général. Notre règlement ne fixe aucun délai pour la présentation des candidatures même si certains membres du comité veulent fixer une date limite de trois ou quatre jours avant la session du conseil national.n