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Noureddine Miftah : «Le déroulement des élections est plus une formalité»

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ALM : Vous avez participé au débat sur le Conseil national de la presse. Où en est ce projet aujourd’hui?
Noureddine Miftah : Nous nous sommes mis d’accord avec les autres intervenants impliqués sur le texte. On peut même aujourd’hui dire que le dossier est pratiquement clos. Il reste tout juste quelques ajustements et précisions concernant un certain nombre de points. Après cette ultime étape, la procédure pourra être enclenchée pour que le texte soit déposé au Secrétariat général du gouvernement en vue de son examen et adoption par l’Exécutif et le Parlement.

Quels sont les ajustements qui doivent être apportés au texte de loi sur le Conseil national de la presse ?
Ces ajustements concernent surtout le mode et la manière dont doivent se dérouler les élections pour le Conseil national de la presse. Il sera également question d’élargir les concertations sur le texte avec les militants des droits de l’Homme et la société civile. En effet, nous avons voulu sortir du cercle restreint du débat entre le ministère de tutelle, le syndicat et la Fédération marocaine des éditeurs de journaux pour permettre à d’autres parties de donner leur vision sur le sujet.

Quelle est la vision de la FMEJ pour les élections ?  
Il faut tout d’abord préciser que le Conseil sera composé de 15 membres dont cinq représentants des journalistes et cinq autres des éditeurs. Concernant les élections ainsi que les parties qui vont les organiser et les superviser, une commission a été proposée regroupant les parties les plus représentatives avec certains militants de droits. Mais je pense que le déroulement des élections est plus une formalité.

Quel sera l’avenir de l’Instance nationale indépendante de la déontologie de la presse et de la liberté d’expression après la création du conseil?
Premièrement, que Dieu ait l’Instance nationale indépendante de la déontologie de la presse et de la liberté d’expression en Sa sainte miséricorde car elle n’a jamais fonctionné. Deuxièmement, nous avons toujours milité pour un conseil réglementé par une loi avant même la création de la commission chargée de la révision de la Constitution. Et cette dernière a conforté cette revendication.

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