Najat M’jid est ravie de la création de la Fondation Mohammed VI. Membre du Conseil d’Administration de cette nouvelle institution, la présidente de l’Association Bayti, explique que l’action ira dans le sens d’une réintégration « en bonne et due forme », pour les mineurs et non mineurs. Il s’agit, explique-t-elle, de travailler au sein des prisons et des centres de sauvegarde la Jeunesse et des Sports. « Mais, on n’interfère pas avec la justice », tient-elle à préciser. Car parallèlement, une réforme de la justice juvénile est en train de se faire, dans le sens d’une harmonisation des textes de loi avec la Convention internationale des droits de l’enfant.
Et entre autres amendements, on s’attend à l’élévation de la majorité pénale de 15 à 18 ans. Il s’agit de faire l’état des lieux de l’existant, c’est-à-dire de ce qui est proposé en matière de formation professionnelle, de scolarisation, d’alphabétisation et de voir ce qui peut être envisagé dans le cadre du processus de collaboration avec les familles. Mais également d’hiérarchiser les priorités.
Et Najat M’jid de rappeler que toute cette action a pour mission de réduire les risques de récidive, en préparant une réintégration sociale qui se veut pérenne. Elle ajoutera que « toute personne ayant payé son dû, après avoir commis un délit, aura droit à être un citoyen à part entière ».