Décidément, l’année 2011 n’aura apporté que de bonnes nouvelles pour la première cause nationale. A l’heure où la thèse défaillante des séparatistes a été, encore une fois, désavouée à plusieurs reprises, la position du Maroc se trouve être confortée davantage. Sereinement, le Maroc a participé aux différentes réunions de négociations informelles chapeautées par l’émissaire onusien Christopher Ross pour faire valoir son projet d’autonomie consistant à accorder une large autonomie aux provinces du Sud. Cette proposition présentée en 2007 par le Maroc, pour trouver une solution définitive au conflit qui n’a que trop duré et qui a été qualifiée par l’ONU et par les grandes puissances de «crédibles», demeure la seule solution réaliste sur la table des négociations. Cette proposition qui a bénéficié de l’appui de plusieurs Etats est en parfaite harmonie avec l’une des exigences de la communauté internationale, à savoir la démocratisation des Etats. Par contre, les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume continuent de s’accrocher bec et ongles à des options obsolètes, irréalistes et irréalisables dans le seul objectif de faire perdurer le conflit au détriment de la souffrance des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Aussi, «le Printemps arabe» aura apporté un coup fatal aux thèses stériles des adversaires soutenus par Alger. L’implication confirmée des milices du front de Mohamed Abdelaziz dans la défense du colonel Kadhafi contre un peuple qui aspire à la liberté et à la démocratie aura montré au monde entier le vrai visage de la vieille garde d’Abdelaziz qui se réclame de «mouvement de libération nationale». Au lendemain de la libération de la Libye, le Conseil national transitoire (CNT) libyen a confirmé l’arrestation de quelque 550 membres du Polisario qui contribuait à la répression du peuple libyen. Contrairement aux adversaires de l’intégrité territoriale, le Maroc demeure attaché à la légalité internationale. L’Assemblée générale avait réaffirmé son appui au «processus de négociations initié par la résolution 1754 et soutenu par les résolutions 1783, 1813, 1871, 1920 et 1979 du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable». En vertu d’une résolution de l’AG, endossée en séance plénière, vendredi 9 décembre, les Etats membres ont pris «note des efforts consentis et des développements depuis 2006», en référence, une nouvelle fois, à la dynamique enclenchée par l’Initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara en vue de mettre fin à ce différend régional. Ils se sont félicités également de «ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociations plus intensives» ainsi que des négociations déjà engagées entre les parties, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies.