"Des discussions directes entre le Maroc et l’Algérie sont la meilleure solution" pour sortir de l’impasse actuelle, a souligné l’ancien ministre de l’Education nationale lors d’une rencontre avec des journalistes, indiquant que "c’est une évidence".
"Que le Maroc et l’Algérie puissent s’entendre, cela serait la meilleure des solutions", a-t-il encore ajouté.
M. Lang a estimé, par ailleurs, qu’en tant que juriste l’option référendaire avait buté d’abord et avant tout sur le corps électoral. "Qui peut voter ?", a-t-il dit. S’agissant du projet d’autonomie des provinces du sud sous souveraineté marocaine, proposé par le Maroc, M. Lang, qui a souligné que ledit projet est "actuellement en discussion", a plaidé pour la construction du grand Maghreb.
"Je suis très triste, navré que le Maroc et l’Algérie, deux pays si proches, qui se sont aidés mutuellement pendant la période du colonialisme, qui avaient rêvé ensemble de la construction d’un Maghreb, une grande et belle idée, ne puissent pas s’entendre" au sujet d’un règlement définitif de la question du Sahara, a déploré l’ancien ministre. M. Lang s’est dit persuadé qu’"un jour le grand Maghreb se fera". "C’est écrit comme pour l’Europe qui s’est faite malgré les guerres", a-t-il fait valoir.
Le conseiller de Mme Royal "trouve accablant et attristant qu’on ne puisse pas aller par la voie terrestre d’un pays à l’autre". "C’est inimaginable", a-t-il ajouté.
M. Lang a émis le souhait, "en tant qu’ami des deux pays et ami de la paix", de voir le Maroc et l’Algérie s’entendre pour résoudre cette question.