Le front séparatiste du Polisario soutenu par l’Algérie a reçu de nouveau un coup dur. Un ancien responsable du Polisario a regagné récemment la mère patrie. Il s’agit d’Ahmed Ould Sidi Ahmed Ould Salak Ould Akmach, membre du soi-disant «conseil national sahraoui» et membre du bureau permanent du prétendu «conseil consultatif sahraoui». Regagnant la mère patrie en réponse à l’appel royal «La patrie est clémente et miséricordieuse», M. Ould Akmach a exprimé, dans une déclaration à la MAP, sa fidélité et son loyalisme à SM le Roi Mohammed VI, et fait acte d’allégeance au Souverain.
Après le ralliement l’année dernière d’Ahmeddou Ould Souilem à la mère patrie, la sortie médiatique de l’inspecteur général de la police du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ainsi que le retour massif des populations séquestrées à Tindouf à la mère patrie, les observateurs soulignent que l’hémorragie qui ébranle le front séparatiste s’est accentuée davantage. Donc, le ralliement récent de M. Ould Akmach est un nouvel événement marquant qui confirme davantage la défaillance de la thèse séparatiste. A l’occasion de son ralliement, M. Akmach a souligné que «la bonne initiative louable de SM le Roi, à savoir la proposition d’autonomie des provinces du Sud, constitue la meilleure solution à la question du Sahara dans le cadre de ni vainqueur ni vaincu, dans la mesure où cette solution est soutenue par la majorité des Sahraouis des camps de Tindouf et qui ne peuvent exprimer leur choix solennellement à cause de l’oppression et de l’inexistence de liberté d’expression entretenues par le Polisario et l’Algérie». Cet ancien responsable du Polisario, natif de Tichla en 1954, au sud de Dakhla, a affirmé «qu’il est du droit des Sahraouis, où qu’ils se trouvent, de jouir enfin de la paix, de la sécurité et de pouvoir retourner en toute quiétude chez eux au Sahara marocain». Il a appelé les Nations Unies dans toutes leurs composantes à «œuvrer à lever le siège imposé à nos familles dans les camps de Tindouf et leur permettre d’exprimer en toute liberté leurs opinions loin de la répression et de l’oppression exercées par les dirigeants du Polisario et de l’Algérie». M. Ould Akmach, originaire de la tribu des Laaroussyines Oulad Lakhlifia Oulad Sidi Eddakak, a mis a nu la propagande de l’Algérie et de sa création le Polisario. «Le Polisario et l’Algérie induisent en erreur, depuis des années, la communauté internationale et toutes les organisations humanitaires sur le nombre des réfugiés dans les camps de Tindouf qui ne dépasse guère les 45.000 âmes», a souligné M. Ould Akmach. Et d’ajouter que «l’Algérie et le Polisario sont au fait de ce chiffre et qui présentent à l’ONU des données exagérées (160.000), sont conscients qu’une fois le HCR aura effectué un recensement exact des populations des camps de Tindouf, la duperie sera dévoilée au grand jour».
Bio express Après des études dans le cycle qualificatif des infirmiers (1970-1973), il a intégré l’établissement espagnol des Postes et Télécommunications établi à l’époque à Dakhla jusqu’au mois de décembre 1975 avant de rejoindre, ensuite, les rangs du front Polisario à Tindouf, dans le sud de l’Algérie, où il a été nommé à l’aile armée du front en tant qu’infirmier itinérant à travers les différentes zones militaires. En 1991, après la proclamation du cessez-le-feu par les Nations Unies, Ould Akmach a été nommé directeur du centre de santé dans le camp dénommé «Wilaya Dakhla» situé à 160 km au sud de la ville de Tindouf, où il était à l’époque responsable des soins médicaux des prisonniers de guerre. Avec le lancement du processus d’identification pour arrêter les listes des Sahraouis habilités à participer au référendum prévu à l’époque, il a été désigné par l’ONU, par le biais de la Minurso, Cheikh d’identification pour la tribu Laaroussyine : Fraction Oulad Lakhlifia et sous-fraction Oulad Sidi Eddakak. En 2008 et à l’issue du 12ème congrès du front Polisario, il a été élu membre du soi-disant «conseil national sahraoui» (parlement) et membre du bureau permanent du prétendu «conseil consultatif sahraoui» (Instance des chioukh), où il est demeuré jusqu’à son retour à la mère patrie. |