ALM : Qu’est-ce qui va changer après la découverte d’Amgala ?
Said Lakhal : Maintenant, après la découverte d’Amgala, le Maroc va devoir focaliser ses efforts sur les régions frontalières et les régions du Sud, et surtout surveiller de près les relations entre les activistes du séparatisme, le Polisario et l’Aqmi. Aussi, le Maroc doit conforter son dossier quant à la résolution de l’affaire du Sahara par un dossier sécuritaire autour du terrorisme dans la région. Sinon, cette dernière deviendra l’une des plus dangereuses étant donné sa proximité avec l’Europe et ses intérêts et son ouverture sur les côtes atlantique et méditerranéenne. Car, en vérité, le Polisario œuvre sur les deux fronts, le politique et le terroriste.
Qu’est-ce qui a favorisé l’apparition de telles cellules au Maroc ?
Plusieurs facteurs ont favorisé l’émergence de courants radicalistes au Maroc. Ils ont eu un terreau propice de 1979 à 2003 par une tolérance quasi officielle du Maroc dans le Jihad afghan. Plusieurs jeunes volontaires sont partis en Afghanistan d’où ils sont revenus avec une expérience de combat et nourris d’idéologie et de préceptes extrémistes qui leur ont ouvert la voie à la création de plusieurs cellules avec l’ambition d’unifier le jihad dans la région du Maghreb. Des Marocains se sont embrigadés dans toutes les zones de tensions internationales comme la Tchétchénie , l’Afghanistan, l’Irak… Rappelons aussi que durant cette période, 70% des mosquées n’étaient pas sous le contrôle du ministère des Affaires islamiques. Plusieurs leaders de groupuscules faisaient leurs prêches dans ces mosquées et les grandes mosquées officielles.
Qui a été le responsable ?
L’ancien ministre des Affaires islamiques, Abdelkébir Alaoui Mdaghri, avait rejeté la responsabilité sur le ministère de l’Intérieur et celui des Finances qui toléraient la diffusion de toute la littérature intégriste et l’entrée de fonds étrangers destinés à financer ces mouvements. Il y avait même des camps d’entraînement. Un autre facteur est celui de l’utilisation de l’espace des libertés individuelles et des droits de l’Homme pour diffuser l’idéologie extrémiste. Heureusement que la réhabilitation du champ religieux opérée par SM le Roi Mohammed VI a permis au ministère de tutelle de reprendre la main sur les mosquées qui étaient sous l’emprise de la Salafiya Jihadia.
Quel est le lien entre l’Aqmi et le Polisario ?
Le Polisario et l’Aqmi ne partagent pas la même idéologie, mais partagent les mêmes intérêts et les mêmes objectifs de déstabilisation dans la région. C’est ce qui fait qu’ils collaborent et s’allient ensemble. Le Polisario offre à l’Aqmi les armes, la protection, les vivres et le soutien ; l’autre en retour les revenus du trafic de stupéfiants et de prise d’otages. Vous savez, la fréquence des annonces des démantèlements des cellules terroristes est de plus en plus accrue, et leurs dates rapprochées. Imaginez le drame si cette cellule avait concrétisé ses plans et s’était implantée dans diverses régions du Royaume. Nous sommes face à une cellule dangereuse, composée non pas de 4 mais de 27 membres et armée jusqu’aux dents, et des combattants de diverses nationalités. Cela donne la preuve que la région se transforme en fief terroriste. Il faut mettre la pression sur l’Algérie qui ne veut toujours pas manifester sa bonne foi et sa disposition à collaborer pour combattre le terrorisme avec la communauté internationale et les pays de l’Afrique . Lors de l’organisation dernièrement du forum de Tamedrast, elle avait exclu le Maroc . Par cette attitude, l’Algérie contribue à faire de cette région une base de l’AQMI.
Histoire de cette zone mystérieuse Ce mystérieux périmètre du plaisir a été découvert dans les années 50 par un gynécologue allemand du nom d’Ernst Grafenberg. Il constate que plusieurs femmes ont une zone très sensible sur la face antérieure de leur vagin. Et que la stimulation de cette zone provoque une excitation sexuelle et un plaisir intense. Autre caractéristique : cette zone réagit par un gonflement lors de sa stimulation. Ce gynécologue découvre également que le liquide évacué par l’urètre lors de l’orgasme n’est pas de l’urine. Jusque dans les années quatre-vingts, l’insensibilité érotique du vagin reste la croyance la plus répandue, le clitoris seul serait responsable du plaisir. Il faudra attendre d’autres recherches pour que le phénomène décrit par le docteur Grafenberg soit confirmé. Les chercheurs américains Whipple et Le Perry publient au début des années 80 un livre intitulé «The G Spot and Other Discoveries About Human Sexuality» (le point G et autres découvertes au sujet de la sexualité humaine). Ce livre révèle l’existence du point G. Une idée qui n’est pas partagée par le corps médical qui continue à refuser l’existence de cette zone en attendant les preuves scientifiques.En 2001, «l’American journal of Obstetric and Gynecology» a conclu que le point G est un mythe gynécologique. Au cours des années suivantes, des études confirment la présence de petites glandes similaires à la prostate chez la femme situées au niveau de l’urètre, nommées les glandes parauréthrales. Les études par résonance magnétique IRM et par échographie démontrent que le corps clitoridien est long chez certaines femmes pouvant atteindre le tiers extérieur du vagin. Cette présence explique la sensibilité particulière du point G et son rôle dans l’orgasme. Actuellement, l’hypothèse selon laquelle le point «G» est un prolongement du corps du clitoris dans la paroi vaginale antérieure, présent chez certaines femmes, est la théorie la plus admise. |