Il fallait s’y attendre. La lettre royale adressée au Premier ministre autour de la gestion déconcentrée de l’investissement a eu un impact sans précédent dans les milieux économiques. A la lecture de cette lettre, mercredi 9 janvier, les réactions des opérateurs qu’ils soient étrangers ou nationaux, ne se sont pas fait attendre. Plusieurs patrons ont souligné que le nouveau dispositif qui sera mis en place est positif.
Selon eux, la lettre royale confirme l’engagement du Maroc pour assurer un accueil favorable des investisseurs. Et d’ajouter que cette initiative ne fait que consolider l’engagement du Maroc à pallier aux obstacles d’ordre administratif.
Ce qui a retenu l’attention des chefs d’entreprise, c’est surtout la traduction concrète du nouveau dispositif figurant dans la lettre royale. Faisant ainsi référence à la méthode de travail des centres régionaux. Ces derniers auront deux fonctions essentielles à savoir l’encouragement à la création d’entreprises et l’aide aux investisseurs. Il reste à l’application des mesures prévues nécessite l’implication de tous les acteurs institutionnels ou privés. « C’est avant tout une question de responsabilité et de citoyenneté », lancent des jeunes promoteurs. Auprès des responsables des PME-PMI, on indique que les mesures prévues dans la lettre royale sont rassurantes à plusieurs niveaux. A en juger par les propos de plusieurs d’entre eux, les nouveaux mécanismes mis en oeuvre permettront de favoriser la création des PME-PMI au niveau régional. Et de poursuivre que les petits investisseurs ne seront plus perdus dans les engrenages des administrations.
A la lecture de leurs réactions, une bonne partie des opérateurs mettent l’accent sur la qualification du personnel pour réussir la fonction des centres régionaux.
De leur côté, les consultants spécialisés dans la création d’entreprise (comptables agrées, notaires…), estiment que c’est au niveau de l’application qu’on pourrait évaluer la réussite d’un tel dispositif. Sur ce plan, ils proposent d’associer les professionnels aux efforts qui seront entrepris par les centres régionaux. Il reste certain que les appréhensions que suscitent la constitution d’une entreprises peuvent être balayées pour certains. L’acte d’investir n’est plus un « parcours de combattant ». La concrétisation des ambitions de tout un chacun devient à la portée de tous.