Trouver 10 millions de DH dans les plus brefs délais. Tel est aujourd’hui le souci majeur des organisateurs du Festival de Casablanca. Vu comment les choses se présentent, cette entreprise aura des aspects précaires. Le financement du festival dépend d’abord de la Wilaya du Grand Casablanca et de la Région. « Il doit obéir aux règles des deniers publics. Ce qui présente une contrainte difficile à gérer », Nabil Benabdallah, chargé de la communication. Une autre solution est à l’étude en ce moment. Il s’agit de confier à une seule entreprise l’exécution du programme du festival. Celle-ci devrait alors prendre en charge l’ensemble des coûts du festival, de l’organisation jusqu’à l’exécution. Le hic, c’est qu’elle ne serait remboursée par la Région sur la part que cette dernière aurait décidé de prendre en charge qu’après le festival. L’autre scénario du financement serait de confier une partie des charges à des sponsors. Mais, cette éventualité poserait problème. La cohabitation entre la Région et les sponsors serait difficile. Si la Région s’engage à financer une activité, il lui serait difficile de faire marche arrière. Et cela pourrait retarder l’exécution du programme. L’appel d’offres pour le cahier de charges sera lancé la semaine prochaine.