Un père de famille sahraoui décide de porter plainte contre Aminatou Haidar

Hassan Ahmed, père de l’enfant Saâd Bouh, qui a fait fin décembre l’objet d’allégations mensongères de la part des séparatistes, vient de révéler sa décision de poursuivre en justice l’activiste séparatiste  Aminatou Haidar. Motif : Aminatou Haidar, Haidaroun de son vrai nom, aurait abusé de son enfant à travers la diffusion de fausses informations selon  lesquelles son fils, élève au collège Allal Ben Abdellah, à Laâyoune, aurait été arrêté et aurait fait l’objet de torture, de menaces à l’arme blanche et d’un interrogatoire de la part de la police de Laâyoune.
Devant cette manipulation, le père de Saâd Bouh n’entend pas rester les bras croisés. Il veut obtenir réparation pour son enfant âgé à peine de 15 ans. «Le Polisario a envoyé dernièrement un guide spécial sur les méthodes de provocation des forces de l’ordre, dont notamment la manière d’orchestrer des émeutes», dénonce un Marocain d’origine sahraouie. «Tout incident, quelle que soit sa nature, est exploité médiatiquement par le Polisario. C’est un ensemble de cas de figure que les séparatistes perfectionnent parfaitement», a-t-il expliqué. Dans un premier temps, Hassan Ahmed avait  émis un communiqué, dans lequel il  avait affirmé que les allégations des séparatistes, selon lesquelles Saad Bouh aurait fait l’objet de torture de la part de la police fin décembre dernier près du collège Allal Ben Abdellah, étaient le pur produit  de l’imagination et donc dénuées de tout fondement. Ces allégations, a-t-il insisté, «sont fabriquées de toutes pièces par les relais des séparatistes qui veulent à tout prix inventer des scénarios pour porter préjudice au Maroc et à ses avancées démocratiques». 
Dénonçant ces pratiques qui visent à jeter le discrédit sur le patriotisme des populations des provinces du Sud du Royaume, Hassan Ahmed a appelé à contrer ces viles manœuvres d’instrumentalisation «de nos enfants innocents» pour servir les thèses séparatistes. Le même son de cloche est relevé chez les personnes concernées par ce dossier. Nouredine Darif, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), dénonce une manœuvre pathétique de la part du Polisario.  «Le recours à ces méthodes viles par le Polisario dévoile sa faillite totale», affirme ce dernier, qui cite un autre cas survenu à Smara où la simple fugue d’une fille âgée  de 9 ans a été présentée par le Polisario comme un cas d’enlèvement de la part des forces de sécurité marocaines.
La poursuite décidée  par Hassan Ahmed contre Aminatou Haidar vient à un moment où cette dernière continue de berner nombre d’ONG internationales sur de pseudo-violations des droits de l’Homme dans les provinces sahariennes. Cette activiste, qui monnaye ses services au prix d’or auprès de la direction du Polisario, vient d’être choisie par un journal suisse parmi ceux et celles qui « fabriquent le monde de demain». Un «demain» fait de mensonges et de grosses manipulations, comme celle que vient de démontrer le père de l’enfant Saâd Bouh. Le procès qui s’annonce contre Aminatou Haidar promet de dévoiler les ressorts d’une machination montée dans les camps de Tindouf, mais dont l’exécution est assurée par une bande d’activistes, jeunes pour la plupart, très intéressés par les pétro et autres gazo-dollars algériens. Aminatou Haidar offre ici un exemple très édifiant sur cet excès de zèle sonnant et trébuchant, sachant que cette activiste a battu les recours en termes de voyages dorés à l’étranger pour servir les thèses chimériques du Polisario. L’initiative du père de l’enfant Saâd Bouh, déterminé à donner une suite judiciaire à cette affaire, a suscité un enthousiasme remarqué au sein des habitants des provinces sahariennes. Plusieurs voix s’élevaient ces derniers temps pour revendiquer une action judiciaire contre Aminatou Haidar, reniée par les siens pour avoir toujours offert ses services aux ennemis de l’integrité territoriale du Royaume.