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Une belle avancée du 7ème art à l’horizon

L’année 2009 sera prometteuse pour le 7ème art au Maroc, un secteur important qui joue un rôle dynamique et vital dans le processus de développement artistique national. La production annuelle de films marocains a atteint 15 longs métrages et 50 courts métrages, grâce à l’appui du Fonds de soutien à la production dont le budget a été porté au double, passant de 30 millions DH (MDH) en 2004 à 60 MDH actuellement. Mais ce n’est pas tout, le Maroc a tous les atouts pour faire mieux. Prochainement et à partir de 2009, l’ambition affichée du Maroc est de produire 20 films par an.
«Cet objectif est réalisable sur les plans financier et technique si l’on prend en considération le nombre de cinéastes et spécialistes de 7ème art de haut niveau dont dispose le Maroc et ses différents laboratoires», avait indiqué Noureddine Sail dans un entretien accordé à la MAP. D’après M. Sail, directeur général du CCM, la dynamique actuelle enregistrée dans le domaine cinématographique est perceptible à travers la volonté effective de l’Etat de développer le marché du cinéma moyennant, notamment, la création de grands complexes cinématographiques, et l’ambition des cinéastes de voir la production dans ce domaine s’améliorer. Ainsi, dans ce  sens, le CCM projette la création d’un fonds d’investissement en vue de créer 300 nouvelles salles de cinéma entre 2009 et 2012.
Alimenté par l’Etat et les investisseurs privés, ce fonds devrait servir à la construction de multiplexes dans toutes les villes. «Pour rattraper son retard, le Maroc doit avoir au moins 300 nouvelles salles dans les trois ans à venir, à raison de 80 à 100 salles par an entre 2009 et 2012», a estimé M. Sail.
L’année 2009 sera aussi marquée par le début des travaux de la réalisation de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC). Ce projet s’étalera sur 30 mois -2009-2011, pour que la première promotion puisse accéder à l’ISMAC, en principe à la rentrée universitaire 2011, indique un communiqué du ministère de la Communication. Rappelons qu’une convention de financement relative à la création ou la réhabilitation de centres sectoriels de formation professionnelle et dans laquelle s’inscrit ce projet, avait été signée le 18 avril 2008 entre les gouvernements du Royaume du Maroc et de la République française. Autre mesure pour la promotion du cinéma : le ministre Khalid Naciri avait appelé le 16 octobre 2008 lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la célébration de la journée nationale du cinéma, à une accélération des procédures pour la signature, dans les plus brefs délais, du contrat-programme pour la promotion du secteur cinématographique. Ce contrat-programme doit être signé par le gouvernement, représenté par le ministère de la Communication, le CCM et les organisations professionnelles. Il doit fixer les droits et obligations de chaque partie, actualiser les lois et statuts dans le secteur et déterminer les projets à entreprendre et leurs mécanismes de suivi. Ainsi le cinéma marocain, avec ses acquis et les projets à venir notamment ceux  de l’année 2009, évoluera de manière significative, acquérant au fil des ans l’envergure d’un secteur stratégique.

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