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Les professionnels des technologies de l’information s’allient à Lahcen Daoudi: Vers plus d’investissements dans le numérique

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Le passage au numérique semble être devenu une réalité qui devra s’accompagner par la formation de compétence dans le domaine. C’est du moins l’idée que dégage le Ftour 2015 organisé par la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi).
«Investir dans le numérique est une priorité pour un développement durable au Maroc qui regorge de jeunes start-up avides de croissance et de laboratoires de recherche actifs», a déclaré Chakib Rifi, président de l’Apebi, vendredi soir à Rabat, ajoutant que le royaume devra accompagner la révolution numérique au moins pendant les cinq années à venir, suivant les prévisions du plan Maroc Numéric 2020.

C’est dans ce sens qu’un mémorandum d’entente a été signé entre l’Apebi et le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres puisque, selon Chakib Rifi, «la recherche scientifique, la création de nouveaux modèles de formation dans les établissements supérieurs et le soutien à l’insertion des lauréats sont des champs d’investissement prioritaires pour le secteur».

Une première convention spécifique a par ailleurs été signée entre les deux entités dans le but de concrétiser le partenariat qu’officialise le mémorandum. Elle concerne l’appel à projets autour de la voiture connectée, porté par Maroc Numéric Cluster (MNC).

Dans ce même sillage, l’Apebi a signé une convention de partenariat avec le Centre national de recherche scientifique et technique (CNRST), ainsi que deux autres conventions avec l’Ecole nationale supérieure d’électricité et de mécanique (Ensem) et l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers (Ensam). Ce mémorandum constituera un pont qui reliera les professionnels de l’Apebi au monde universitaire avec, comme ultime objectif, le développement des interactions entre les universités, écoles supérieures et centres de recherches d’un côté et leur environnement socio-économique, plus particulièrement les entreprises du secteur des technologies de l’information, de l’autre.

«L’entreprise doit soutenir la recherche scientifique dans les universités marocaines et l’université doit participer au développement des entreprises marocaines», a noté, à cet égard, Lahcen Daoudi, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres.  

Plusieurs conventions spécifiques devront bientôt suivre, puisque l’Apebi a lancé un appel à ses membres pour la soumission de projets de recherche et développement pouvant être implantés dans le milieu universitaire.

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