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Sécurité : un détecteur portatif d’explosifs plastiques

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En 2001, un terroriste a embarqué sur un vol d’une compagnie américaine avec des explosifs plastiques dissimulés dans ses chaussures. Depuis ce jour-ci, les Américains sont obligés d’enlever leurs chaussures lors des contrôles de sécurité et dans certains aéroports, ils doivent passer à travers un vaporisateur d’air qui utilise une détection spectrométrique pour déceler des traces d’explosifs chez les passagers. Un nouveau détecteur d’explosif portatif développé par la société RedXDefense (www.redxdefence.com) fournit un moyen de diagnostic visuel de l’existence de traces d’explosifs plastiques. Le dispositif est portatif et conçu pour être utilisé par des non scientifiques aux points de contrôle dans les aéroports. Le détecteur est actuellement testé sur le terrain en Irak. Selon William Trogler, professeur de chimie à l’Université de Californie, qui est à l’origine du développement de ce dispositif portatif : «la plupart des méthodes de détection d’explosifs cherchent des traces de vapeurs». Cela fonctionne bien pour la détection de mines enterrées et d’autres dispositifs qui utilisent des explosifs volatiles comme le TNT qui forme un gaz qui peut être détecté dans l’air. Mais les explosifs plastiques utilisés par les terroristes ne sont pas très volatiles et les technologies de détection nécessitent de déloger l’explosif   d’une surface à l’aide d’une bouffée d’air avant de procéder à une analyse chimique. Et ces systèmes ne sont pas portatifs. William Troggler a développé un polymère sous forme de spray qui fluoresce dans le bleu-vert sous lumière ultra-violette sauf en présence de molécules d’explosifs comme le PETN ou le TNT qui éteignent la fluorescence.
Lorsque le polymère est vaporisé sur une surface et observé sous lumière ultra-violette, les explosifs apparaissent sous la forme de points noirs. Le produit, appelé Xpak, consiste en une boîte d’observation en plastique et un bâton amovible qui ressemble à un rouleau en tissu ouaté.
L’officier de police ou le soldat   utilisant le dipositif enroule le bâton ouaté sur la surface à analyser.
Le bâton est ensuite placé dans la boîte d’observation dans laquelle on le vaporise avec le polymère luminescent. Il est ensuite observé sous lumière ultra-violette. S’il n’y a pas d’explosifs, le bâton est bleu. S’il y a des explosifs, des points noirs apparaissent. Selon le concepteur de ce système, l’avantage est que le diagnostic peut être effectué simplement même par des non scientifiques.
C’est intuitif et il n’y a pas besoin de logiciels d’analyse d’images ni de recouvrir à la spectrométrie. Vous en savez maintenant assez sur les méthodes de détection des explosifs utilisés dans les aéroports internationaux.

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